« J’ai le gouvernement à l’œil » – Sylvie Boucher

Par Dave Kidd 1 janvier 2016
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La députée Sylvie Boucher consacrera aussi beaucoup des temps à son travail de parlementaire à la Chambre des communes. Déjà, elle dit avoir le gouvernement « à l’œil » .

« Ce gouvernement coûte cher à date. On est pas mal égorgés comme contribuables. Je commence à avoir peur. Les gens n’ont pas voté pour ce genre de politique-là. Quand tu fais des promesses en campagne, il faut les tenir. Plusieurs ont été brisées en peu de temps, analyse la députée. Le PLC fait ça depuis des décennies dire une chose en campagne et faire le contraire une fois élu », analyse la députée.

Elle ajoute aussi que « le gouvernement Trudeau base son action sur le paraître. À un moment donné il faut aller plus loin, sinon ça va lui sauter en pleine face ».

Une fois le message partisan passé, Sylvie Boucher pense pouvoir s’entendre avec les ministres. « On n’a pas les mêmes visions, mais pour faire avancer un dossier on laisse de côté la partisannerie. Il faut tenir nos promesses faites en campagne », lance la députée conservatrice.

Campagne électorale 2105

Sylvie Boucher n’a pas pratiqué une longue autopsie de la dernière campagne électorale. « Il y a eu des erreurs qui ont fait que nous sommes arrivés deuxièmes. Je ne mets pas la faute sur M. Harper. On peut toujours dire après on aurait dû faire ci ou ça… On perd et gagne en équipe », dit-elle.  

Course à la direction du PCC

Le Parti conservateur du Canada devra se trouver un nouveau chef. « Ma décision ne sera pas hâtive. Il faut parler avec les futurs candidats. Le meilleur chef sera celui qui aura des idées. Il doit être absolument bilingue comme M. Harper l’était », confie l’élue.

Les réfugiés syriens 

La députée est favorable à l’accueil de réfugiés syriens au Canada. Cependant, elle critique l’approche gouvernementale. « Quand tu fais venir des gens d’un autre pays, il faut s’assurer qu’ils puissent avoir de l’aide nécessaire et non pas seulement leur faire faire des photos. Il faut aussi éviter de faire des ghettos. Les réfugiés doivent s’intégrer. Le gros bon sens est nécessaire pour accueillir 25 000 réfugiés. Ça ne se passe pas en prenant des “selfies”! », tranche Sylvie Boucher. 

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