L’enquête interne lancée par Centre intégré universitaire de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale (CIUSSS) semble causer des remous à l’intérieur de l’Hôpital de Baie-Saint-Paul.
Le CIUSSS confirme avoir retiré, avec solde, trois gestionnaires de leur travail le temps que l’enquête interne soit complétée. Ces trois personnes ne font face à aucune accusation et ne seraient pas visées non plus par des allégations. Le CIUSSS refuse toutefois de dévoiler l’identité des gestionnaires.
« Ce n’est vraiment pas une suspension. C’est pour le bon déroulement de l’enquête interne et pour leur bien-être personnel que la décision a été prise. La tension était importante à l’intérieur de l’établissement», indique Karine Primard, agente d’information du CIUSSS.
Elle a aussi confirmé que des congés-maladies ont été accordés à d’autres personnes sans préciser s’il s’agissait de cadres ou d’employés.
Pierre-Olivier Bradet, président du syndicat représentant les 360 infirmières, infirmiers et inhalothérapeutes de Charlevoix, ne constate pas « un climat tendu » à l’intérieur de l’Hôpital de Baie-Saint-Paul. « Aucun membre ne s’est plaint », dit-il, tout comme Michaël Tremblay, président du syndicat de la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.
Même son de cloche du côté la Fédération des professionnels, affiliée à la CSN, qui représente 260 employés du CIUSSS, dont les éducateurs et travailleurs sociaux. Son président, Fabien Tremblay, précise que ses membres « n’ont pas vu un changement de climat ». Il précise que « ceux qui ont répondu aux questions des enquêteurs ont montré une inquiétude normale dans les circonstances. L’inquiétude relevait du fait d’être rencontré. Pas au sujet de leur travail », précise-t-il.
Au CIUSSS, on ignore quand l’enquête interne sera complétée. Le rapport sera soumis au PDG Michel Delamarre. Ce dernier devrait ensuite en communiquer les grandes lignes.
