La cession de la Forge Riverin à la Société d’histoire de Charlevoix passe par certaines conditions.
La ville de La Malbaie, propriétaire de l’immeuble, est toujours disposée à céder le bâtiment pour 1$. Elle demande le dépôt d’une preuve d’assurabilité du bâtiment. La Malbaie réclame également un projet concret avec une évaluation faite par des professionnels ainsi qu’un échéancier et un montage financier pour la réalisation.
En entrevue, le maire de La Malbaie explique que les négociations ne sont pas rompues et qu’il « n’est pas exagéré de s’assurer de la viabilité du projet », déclare Michel Couturier.
La réaction de la SHC
La Société d’histoire de Charlevoix (SHC) a réagi. Elle est « étonnée du communiqué acheminé par la Ville de La Malbaie à peine quelques minutes après la fin d’une rencontre à ce sujet tenue dans les bureaux de la Ville de La Malbaie ».
« Nous ne pouvons que faire le lien entre ce communiqué et la position de la Société d’histoire de Charlevoix dans le dossier de la résidence des Bâtisseurs», écrit aussi la SHC.
La Société affirme que le dossier avançait plutôt bien et que les preuves d’assurabilités du bâtiment avaient été fournies à la Ville. Elle rappelle qu’elle souhaitait entreprendre les travaux une fois la collecte de fonds terminée. « À titre de garantie, la Société d’histoire de Charlevoix a proposé d’inclure dans l’acte de cession un échéancier précis des étapes du projet à réaliser ».
La Société d’histoire de Charlevoix dit « avoir fait preuve de bonne volonté et est toujours intéressée à reprendre la Forge. Elle rappelle également qu’elle ne veut pas voir l’édifice être démoli. La Société d’histoire de Charlevoix termine en disant « qu’il faut développer un esprit positif sur ce dossier et ne pas retenir que les irritants ».
