Une église plus verte aux Éboulements

Par Dave Kidd 22 septembre 2015
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Québec accorde 98 229 $ à la Fabrique de la paroisse de Notre-Dame-de-l’Assomption Les Éboulements pour son projet de conversion du système de chauffage de l’église et du presbytère de l’endroit.

L’aide financière du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles couvrira en partie les frais de conversion du système de chauffage de l’église et du presbytère du mazout  léger à la biomasse. Les travaux à l’église ont été réalisés et ceux du presbytère sont à venir.

Selon les informations du ministère, une des deux chaudières de l’église a été démantelée pour être remplacée par une autre alimentée aux granules de bois. Cette dernière aura une puissance de 80 kW. La seconde chaudière sera conservée et utilisée en cas d’urgence seulement.

Le presbytère sera uniquement chauffé à la biomasse par une chaudière d’une puissance de 50 kW.

Les réserves de granules de bois seront placées dans le sous-sol des deux bâtiments.

Pour Simon Tremblay, président de la Fabrique des Éboulements, c’est « une très bonne nouvelle ». Il précise que le projet global se chiffre à 147 100$. Une campagne menée auprès des paroissiens a permis de récolter 15 000$. «  Les entreprises Benoit Tremblay, entrepreneur général et Électricité Gauthier ont aussi été généreuses », ajoute le président de la Fabrique

Le Charlevoisien publiait un article sur la conversion de l’église à la biomasse en octobre 2014. Le lieu de culte était à ce moment le premier de l’est du Québec à le faire. Le nouveau système chauffe l’église depuis un an environ. Les travaux à venir seront réalisés au presbytère.

Simon Tremblay explique que la facture pour le chauffage de l’église « a diminué de moitié » avec cette nouvelle technologie. « Selon les hivers, les coûts annuels pouvaient atteindre jusqu’à 37 000$ », précise le président de la Fabrique.

D’après les données du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, la Fabrique des Éboulements remplacera annuellement près de 30 000 litres de mazout léger par des granules de bois.

La députée Caroline Simard souligne  que « ce projet  diminuera les émissions de GES de près de 81 tonnes chaque année. C’est l’équivalent du retrait de 23 véhicules des routes ».

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