La candidate du Parti conservateur du Canada dans Beauport–Île d’Orléans–Côte-de-Beaupré–Charlevoix entend être accessible et près de son monde si elle est élue le 19 octobre.
« Un député fédéral, ce n’est pas loin du monde. Moi, j’étais près de mon monde lorsque je siégeais à la Chambre des communes. C’est proche quand ça veut l’être. Je veux que les gens viennent me voir et ne sentent pas que je suis au-dessus d’eux. Le député est redevable aux électeurs. Jamais l’inverse », dit la politicienne expérimentée.
Des campagnes électorales, Sylvie Boucher en a organisé et vécu de nombreuses depuis 1983. « Aucun candidat ne peut affirmer avoir été surpris par le déclenchement de la présente campagne. Tous étaient déjà partis en campagne depuis mars. Le déclenchement a pour effet de mettre tout le monde sur le même pied », dit-elle en faisant référence aux règles régissant les dépenses des députés durant une élection.
Durant sa première des onze semaines de campagne, la conservatrice dit avoir vu beaucoup de monde. « Je visite beaucoup d’électeurs. Le recrutement de bénévoles va bien aussi. Mon plan ne change pas. l’ouverture de notre premier local se fera très bientôt », dit-elle.
Sylvie Boucher trouve curieux que le NPD, qui se décrit comme « un parti plus vert que vert, [ait] posé ses pancartes en premier. Les miennes sont prêtes. Elles seront installées quand ce sera le temps. Pas de pollution visuelle. Je veux d’abord que les gens me connaissent avant de me voir sur une pancarte. Elles sont vraiment belles en plus », dit-elle à la blague.
Il est encore trop tôt pour parler de « visites » dans la circonscription. Les plans changent rapidement dans une campagne électorale, même si la présente est un marathon. Sylvie Boucher rappelle que le Parti conservateur du Canada « est une équipe. Il est possible que, par exemple avec Denis Lebel et Gérard Deltell, on s’entraide », dit-elle.
L’organisation de la campagne conservatrice est une affaire de femmes. La candidate Sylvie Boucher est entourée de Véronique Thiboutot, directrice de campagne, et de Mélanie Germain, directrice des communications. « On se connait depuis longtemps. Notre priorité est les électeurs », termine la candidate du PCC.
