Le candidat de Forces et Démocratie dans Beauport–Île d’Orléans–Côte-de-Beaupré–Charlevoix ne fera pas dire qu’il est dépensier. Mario Desjardins Pelchat n’entend ne pas investir plus de 2 000 $ dans sa campagne.
« Ça coute déjà assez cher aux contribuables », dit-il pour expliquer son choix. Malgré cela, il aura des pancartes et un peu de publicité. Avec 2 000 $ pour 78 jours de campagne, le candidat ne doit pas dépenser plus de 25,64 $ par jour pour respecter son maigre budget.
Pensez-vous gagner? « Je suis optimiste et réaliste. La vague orange en 2011, personne ne l’a vu venir. Je vais le savoir le 19 si je gagne », mentionne le candidat, qui se décrit « davantage humain que politicien ».
En entrevue, Mario Desjardins Pelchat dit avoir aimé sa première semaine de campagne. Il est heureux de constater que sa formation fait parler d’elle partout. « On me répète sans cesse vouloir du changement et que le changement qui s’est produit il y a 4 ans n’a rien donné, selon ce que les électeurs me disent durant mes visites », dit-il
Le candidat de Forces et Démocratie s’est dit « surpris que le Bloc québécois ait un candidat ici. Je n’en dirai pas plus… Les sondages ne sont pas bons pour eux », indique Mario Desjardins Pelchat.
L’aspirant député présentera son programme en septembre. L’économie sera au cœur de ce dernier. « Mon programme en sera un réel. Je ne suis pas un gars qui fait semblant. La région doit tirer son épingle du jeu. La richesse créé par les conservateurs, elle est où? », questionne-t-il.
« Le gouvernement fédéral aurait dû investir dans les pensions de vieillesse au lieu d’injecter des fonds publics pour acheter des avions de combat. On s’aligne sur les USA pour devenir un pays de peur », a poursuivi le volubile représentant de Forces et Démocratie.
Ce samedi à l’Auberge de jeunesse La Malbaie, Bladimir Laborit, candidat de Forces et Démocratie dans Beauport-Limoilou, présentera un spectacle de musique cubaine, dans le cadre d’un rassemblement politique. Le candidat Mario Desjardins Pelchat a précisé que les propriétaires des lieux sont apolitiques.
