Une calendrier pour l’acceptation des différences

Par Gilles Fiset 13 mars 2015
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Depuis peu, des élèves de 4e année ont mis en vente un calendrier bien spécial. En effet, dans ce dernier, les images qui l’illustrent sont des dessins faits par les élèves de quatrième année eux-mêmes. Pas n’importe quel dessin cependant. Ils ont tous un thème rassembleur, la différence et son acceptation.

Les 23 élèves de la classe de Lynda Bouchard de l’école Forget à Baie-Saint-Paul ont décidé cette année de sensibiliser la société à l’acceptation de la diversité à travers leur projet d’entreprise « Je dis oui à la différence » dans laquelle ils fabriquent et vendent leur propre calendrier pour véhiculer leur message. 

Ce projet tire son origine de leur cours d’éthique et culture religieuse. En effet, durant celui-ci, les enfants ont construit une courtepointe pour illustrer les différences de chacun et les liens qui nous unissent tous malgré cette diversité, telle la grande couverture bigarrée que l’on fabriquait à partir de restes d’étoffes.

Selon Mme Bouchard, l’activité aurait été un déclic pour les enfants qui auraient d’abord pris conscience de la différence, puis de la nécessité de son acceptation pour renforcer les liens qui nous unissent tous. « On parle de différences dans notre projet parce qu’on trouve que ce n’est pas juste pour les personnes qui sont différentes de ne pas être acceptées », dit la jeune Êve-Marie Gaudreault, une des élèves.

« Chaque page du calendrier est un dessin qui symbolise une différence », explique l’enseignante. « De plus, chacune des différences illustrées est liée à des matières qui sont enseignées. Par exemple, en sciences et technologie, on a vu la chaîne alimentaire et bien, les élèves ont vu que chaque animal est lié à un autre qui lui est différent. Donc, même les animaux vivent la différence et ont des liens entre eux », explique Lynda Bouchard.

Les jeunes ont préparé leur projet minutieusement sous la supervision et la direction de leur enseignante et d’un autre adulte qui s’occupe beaucoup de scolaires, Diane Amyot. La classe de Mme Bouchard a même été jusqu’à visiter l’imprimerie Lico pour voir comment se fabriquerait leur calendrier.

Pour la mise en œuvre du projet d’entreprise, chaque élève avait une tâche à exécuter. « J’étais dans le comité de supervision. Je passais dans les classes pour faire de la publicité ou j’allais voir le directeur pour demander des permissions pour faire le projet », raconte Léonie Gagnon, une autre élève de 4e année.

Le calendrier se vend au coût unitaire de 10 $ et couvre la période du mois de mars 2016 au mois de février 2016 et il est disponible auprès des élèves de Mme Bouchard.

 

 


 

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