Un Pavillon Hubert Reeves à La Malbaie?

Par Eric Maltais 12 mars 2015
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En passant une résolution visant à réserver le terrain adjacent au Musée de Charlevoix dans le secteur de Pointe-au-Pic, soit celui jadis occupé par l’Auberge Donohue, Ville de La Malbaie donne le coup d’envoi à la concrétisation possible du projet de construction du Pavillon Hubert Reeves à Pointe-au-Pic.

Par Éric Maltais

Ce projet mené par un comité de l’Observatoire de la géosphère de Charlevoix se divise ainsi en deux volets, soit l’édification d’un pavillon muséal puis la découverte du savoir par le parcours géologique. Pour la construction d’un pavillon, déjà des esquisses ont été dessinées par des architectes de Montréal. Selon Bernard Maltais, ex-préfet de la MRC de Charlevoix-Est, parmi les promoteurs du dossier, il est prématuré de parler des coûts de construction qui pourraient se situer quelque part entre quatre et cinq millions de dollars. « Mais ce partenariat avec la Ville de La Malbaie confirme que nous pouvons aller plus loin et amorcer des étapes visant à impliquer des partenaires majeurs,  les gouvernements et les entreprises ».

Questionné à ce sujet à la séance du conseil le 9 mars, Michel Couturier, le maire de La Malbaie, ne cache pas son enthousiasme : « La Malbaie va se développer par deux axes touristiques : celui du quai de Pointe-au-Pic et le Mont Grand-Fonds. Est-ce que nous allons céder ce terrain? Je pense qu’on peut en rester propriétaire pour assurer un développement harmonieux. Nous avons le devoir de créer un espace culturel et événementiel en harmonie avec le milieu dans ce secteur à haut potentiel.».

M. Couturier confesse qu’il faut exploiter ce Grand musée de la terre qu’on habite à Charlevoix et en retirer  des avantages certains du tourisme scientifique international.

Rencontrer à ce sujet, l’ex-maire de St-Aimé-des-Lacs, Bernard Maltais, se consacre bénévolement à supporter le comité qui se compose de Michel Gervais, président du conseil d’administration, ancien recteur de l’Université Laval, Pierre Verpaelst, géologue, Hughes Lacombe, ancien sous-ministre à Développement économique Canada, Louisiane Gauthier, démarchage et relations publiques, Jean-Yves Labbé, du ministère des Ressources naturelles, Normand Goulet, professeur à l’Université du Québec à Montréal, Jean Royer, ex-vice-président de Loto  Québec, en plus du maire Couturier et de Réjean Labrie, de la Réserve de la Biosphère de Charlevoix.


Carrefour du savoir


Ce projet avait été lancé il y a quelques années avec l’Institut Hubert Reeves, à St-Josep-de-la-Rive, puis aux Éboulements mais n’a pas fonctionné. Il a été repris par la MRC lorsque M. Maltais présidait l’assemblée. Le Secrétariat de la Capitale-Nationale a injecté 50 000 $, la Réserve mondiale de la biosphère 25 000$ et la MRC 25 000$.


Puis est arrivé le Carrefour des savoirs qui mettait en vue ses premiers attraits pour développer le tourisme scientifique. Le Carrefour des savoirs a travaillé en collaboration avec le Centre d’études collégiales en Charlevoix et le Manoir Richelieu, qui a mis à leur disposition en 2014 l’ancien « Club House ». Cette action leur permettait d’ouvrir leurs portes l’an dernier pour exposer leurs collections de roches. Le site fut peu achalandé en raison de l’ouverture tardive et du peu de publicité relié au projet.


Lorsque mis en opération, M. Maltais pense que le Musée Hubert Reeves pourrait créer entre autour d’une douzaine d’emplois, à temps plein ou partiel. Maintenant, avec la résolution de La Malbaie, il est possible de cogner aux portes pour financer le tout.


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