Un charlevoisien reconnu coupable d’agressions sexuelles multiples

Par Gilles Fiset 28 janvier 2015
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Un résident de la région de Charlevoix a été reconnu coupable de multiples agressions sexuelles sur des mineures de façon répétée pendant plus de 25 ans. Après une procédure judiciaire de cinq années, on a pu entendre dire par une des victimes « justice a été rendue ».

L’atmosphère était lourde d’émotions dans la salle d’audience du palais de justice de La Malbaie cet après-midi du 28 janvier lors de la comparution de l’accusé. Ce dernier, un homme de plus d’une soixantaine d’années, a écouté le juge durant la longue description des faits qui lui sont reprochés sans siller une seule fois. Plusieurs des victimes pleuraient en entendant la liste des pénibles sévices qu’elles avaient décrits dans leurs témoignages.

Les actes reprochés vont de la grossière indécence à l’agression sexuelle pure et simple sur plusieurs victimes de sexe féminin, mineures pour la plupart au moment des faits, qui se sont produits de façon répétée sur une période de plus de 25 ans.

Le juge Hubert Couture a clairement défini que l’accusé a été non crédible dans ses témoignages pour se défendre dus à ses contradictions et ses inconsistances. « L’ensemble de son témoignage est invraisemblable et incohérent », dit le juge. « La poursuite a prouvé hors de tout doute raisonnable que l’accusé était coupable de l’ensemble des dix chefs d’accusation », a-t-il ajouté.

Lors de l’annonce du verdict de culpabilité, les plaignantes dans la salle ont toutes éclaté en sanglots et certaines se sont mises à se serrer longuement dans les bras les unes des autres. Le juge a demandé que l’inculpé soit emprisonné immédiatement jusqu’à la date des représentations sur sentence qui a été fixée au 5 mars. L’homme est entré par la grande porte comme tous les gens présents, mais il en est sorti les menottes aux poignets et solidement escorté.

Maître Sébastien Émond, l’avocat de la couronne affirme être « satisfait de la décision du juge », dit-il. « Les victimes m’ont dit être soulagées du dénouement du procès », ajoute-t-il. Veuillez noter qu’une ordonnance de la cour empêche de divulguer le nom des victimes, des témoins et de l’agresseur.



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