Forge Riverin, des doutes émis par la Société d’histoire

Par Gilles Fiset 12 janvier 2015
Temps de lecture :

Le président de la Société d’histoire de Charlevoix (SHC) Serge Gauthier ne voit pas d’un bon oeil la prise en charge de la Forge Riverin par le privé. « Ça va être très difficile de vendre le bâtiment de la forge Riverin à un entrepreneur privé, car c’est une bâtisse citée comme bien patrimonial par la ville elle-même, on ne peut pas y faire ce que l’on veut étant donné cette citation », affirme-t-il.

Serge Gauthier craint que la bâtisse perde beaucoup de son cachet patrimonial en étant cédée au privé. Pour lui, la solution devrait venir du public et de gens intéressés par la conservation des biens patrimoniaux. « L’idéal serait de confier la forge à un organisme sans but lucratif (OSBL) qui aurait à cœur le développement du patrimoine et de la culture et qui pourrait recevoir des subventions pour la restauration du Bâtiment ou trouver des gens prêts à investir dans ce projet », ajoute le directeur de la SHC. Il avance qu’en investissant des montants d’argent raisonnables, il serait possible de rénover le bâtiment patrimonial et d’y créer un centre d’exposition qui rehausserait l’aspect esthétique du centre-ville tout en préservant le patrimoine de la ville.

Selon M. Gauthier, une restauration entière ou trop coûteuse n’est pas nécessaire, une simple rénovation en attendant de trouver les argents nécessaires à un projet de plus grande envergure serait suffisante. L’important, toujours selon le président de la SHC, est de préserver le bien culturel que représente la Forge Riverin pour l’ensemble de la ville de La Malbaie. En ce sens, les préoccupations et les suggestions du président de la SHC se joignent à ceux d’Action Patrimoine, un organisme d’État qui a donné son appui à la préservation de la Forge Riverin (voir autre texte).

 

 

Partager cet article