2 rencontres au sommet pour la commission scolaire

Par Emelie Bernier 9 Décembre 2014
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Martine Vallée et Pierre Girard, accompagnés par la députée Caroline Simard, ont rencontré les ministres Yves Bolduc et Sam Hamad aujourd’hui. Ils ont martelé, à grand renfort d’arguments politiques et administratifs, l’unicité de Charlevoix et l’importance d’y maintenir une gouvernance scolaire de proximité.

«On a rencontré les ministres en centrant notre argumentaire sur l’unicité non seulement dans la région de la Capitale-Nationale, mais au Québec, en insistant sur nos bons résultats et les facteurs socio économiques de Charlevoix », précise Pierre Girard. Les deux portes étendarts de la Commission scolaire de Charlevoix ont aussi proposé des solutions alternatives concrètes afin d’améliorer la situation financière de la CSC. «On vit les mêmes contraintes que la CS de l’Estuaire par exemple, au niveau des coûts de déplacement, de l’accès impossible au gaz naturel, mais on reçoit moins de 400 000$ de facteur d’éloignement tandis qu’ils reçoivent 1, 6 millions $ , par exemple. Est-ce que les revenus de la formation professionnelle, importants dans certaines CS, ne pourraient pas être divisés autrement pour que notre FP ne soit plus déficitaire? On a aussi suggérer de  régionaliser la taxation», cite Pierre Girard.

Il croit que les propositions ont été bien accueillies et souligne la pertinence des interventions de la députée Simard qui a, dit-il, « défendu  avec vigueur les intérêts de sa région ». « Son incertitude concernait la viabilité financière et on lui a démontré qu’on est en surplus accumulé, même si on fait des déficits de puis 4 ans. On annonce aussi qu’on est moins en déficit que prévu. Notre CS est performante » , de renchérir le président.

Il qualifie d’excellente la réunion avec le ministre Hamad.

« Il n’a pas pris d’engagement, mais on a saisi qu’il comprenait bien notre situation. Il a constaté nos différences par rapport aux autres commissions scolaires. On a reçu beaucoup de félicitations par rapport à ce qu’on lui a présenté, on peut penser qu’on a marqué des points », avance prudemment M. Girard.

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