Le président de la Commission scolaire persiste et signe : pas question que Charlevoix fusionne avec les Premières Seigneuries. Cette position ferme, il l’a martelée encore lors d’une rencontre de la Fédération des commissions scolaires du Québec vendredi et samedi.
« Le ministre est venu nos rencontrer vendredi. Il n’a amené rien de nouveau, mais il a dit, au moins avec 5 expressions différentes que tout n’était pas joué, qu’il y avait encore de la place à la négociation », explique Pierre Girard.
Son entêtement embête-t-il ses collègues de la Capitale Nationale (CN) qui travaillent sur une nouvelle proposition? « Les 5 présidents de la CN, on est tous sensibles à Charlevoix et au moins 4 présidents sur 5 sont pour que Charlevoix soit exclue du processus des fusions. Le 5e ne s’y opposerait pas », soutient Pierre Girard. Le hic, c’est que les 4 autres directions tentent d’obtenir 3 commissions scolaires. L’indépendance de Charlevoix en impliquerait 4. « Ce n’est pas pour nuire aux autres, j’ai une belle complicité avec mes collègues. Eux veulent commissions scolaires, mais moi, je défends que Charlevoix peut être la 3e. Ils ne sont peut-être pas prêts à jouer ce jeu là, mais les échanges demeurent cordiaux », insiste le président.
Un nouveau document sera présenté au ministre Bolduc demain. «C’est un nouvel argumentaire administratif sur lequel la direction et les gestionnaires ont travaillé. L’argumentaire politique est bonifiée. Tout le monde voit bien qu’on est unique. Avec ça, le ministre aura tout ce qui faut entre les mains pour nous reconnaître et maintenir notre gouvernance autonome », ajoute M. Girard.
Il demande à Caroline Simard de jouer son rôle. « Elle pourrait aller plus loin. Elle dit qu’elle n’a pas de projet sur son bureau, eh bien, c’en est un projet pour maintenir des emplois. Les Charlevoisiens y tiennent », lance-t-il.
En plus de la rencontre avec Yves Bolduc demain, Pierre Girard rencontrera Sam Hamad mercredi.
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