Le CALACS joint sa voix aux groupes de pression

4 Décembre 2014
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Dans la vague de dénonciation des agressions sexuelles secouant le Québec depuis quelques semaines, le CALACS de Charlevoix joint sa voix à celle des groupes de femmes du Québec et demande une commission parlementaire.

Dans Charlevoix, deux femmes sur cinq seront victimes d’une agression sexuelle au cours de leur vie, rappelle Lyne Duplain, intervenante au CALACS de Charlevoix. Au Québec, la statistique est de une sur trois. « Depuis quelques semaines nous assistons à une vague de dévoilements d’agressions sexuelles suite à l’affaire Ghomeshi. Ce mouvement spontané et populaire des femmes démontre qu’elles en ont assez de cette situation, où leur droit à l’intégrité, à la sécurité et à la dignité est constamment bafoué », expose Mme Duplain.

Son organisme joint donc sa voix à celles des groupes de femmes de la province et demande à l’Assemblée nationale du Québec une « commission itinérante spéciale sur la violence à caractère sexuelle ».  « Avec courage, les femmes demandent à la société québécoise de s’attaquer à l’impunité rendant possible l’existence de ces agressions dans notre société. Elles en appellent à un authentique changement social afin que toutes les femmes soient libres », explique Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec.

Pour les groupes de femmes, cette commission permettrait une « profonde réflexion sur les causes, les conséquences et la prévention de la violence à caractère sexuel ». un exercice qui permettra d’examiner les causes et les conséquences de la violence à caractère sexuel et évaluer les méthodes mises en place par l’État pour notamment prévenir cette violence et soutenir les victimes.

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