Fermeture de General Cable: le préfet Tremblay réagit

Par Emelie Bernier 13 février 2014
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Le préfet Sylvain Tremblay est très surpris. Il se dit déçu, mais combattif. « On est surpris de l’annoncer d’autant plus qu’on avait eu aucune demande de soutien de la part de l’entreprise. On ne les a pas vus venir. Les entreprises sur le marché mondial, ça n’a pas de cœur, c’est triste, mais c’est comme ça », constate, un brin amer, le préfet. Il dit que l’heure est à la solidarité et à l’action. «  L’important actuellement, c’est de se serrer les coudes comme communauté », ajoute-t-il.   De l’aide concrète est espérée. « Depuis la Poulette grise, on va d’une mauvaise nouvelle à l’autre. Si on se comparait avec une grande ville, c’est comme si on fermait une entreprise de 6000 emplois à Montréal. Eux, ils auraient de l’aide. Il faut avoir les mêmes possibilités d’aide. On fait partie de la Capitale Nationale, il est temps que ça serve à quelque chose », s’enflamme le préfet.

Un comité sera mis en place afin que les dossiers économiques de Charlevoix soient traités de façon plus rapide et efficace. « Dans le milieu, c’est 6 000 000$ de masse salariale, cette fermeture », estime le préfet.

« Ça prend de l’aide, c’est pas en ouvrant un nouveau casse-croûte qu’on va aider Charlevoix », conclut-il.

Une rencontre est prévue ce matin à 11h avec les intervenants locaux.


 


 


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