Les résidants de Saint Hilarion ont dû économiser l’eau potable en fin de semaine dernière. En effet, des réparations majeures ont dû être effectuées sur le système d’aqueduc, privant d’eau potable de nombreux foyers.
Les ouvriers de la municipalité ont dû s’armer de courage pour colmater non pas un, mais trois bris dans le réseau d’Aqueduc de leur village jeudi, vendredi et samedi en soirée. Une grande partie des résidants a été privée d’eau pendant de longues heures durant le weekend. Avant que les tuyaux soient réparés complètement lundi, tôt le matin, plus d’une vingtaine de résidences étaient encore privées du précieux liquide. Les responsables de la municipalité recommandent d’ailleurs de faire bouillir l’eau plusieurs minutes avant de la consommer et ce jusqu’à nouvel ordre à cause des travaux effectués.
Deux des trois bris se sont produits sous la route 138 et la troisième et dernière brèche a été colmatée tout près de cet axe routier qui traverse la municipalité de Saint-Hilarion. Ces bris seraient dus à une addition de différents facteurs tels que la température peu clémente et surtout à la vétusté du réseau, et ce particulièrement à l’endroit où se sont produits les bris selon le maire de Saint-Hilarion, Rénald Marier. « C’est un réseau qui a 53 ou 54 ans déjà et, en plus, les bris se sont faits sous la route 138 donc en dessous d’une voie sur laquelle passe beaucoup de trafic lourd, ce qui peut occasionner une usure prématurée des conduites », a-t-il affirmé.
Le maire espère pouvoir s’entendre avec les responsables du Ministère des Transports du Québec (MTQ) pour en arriver à un règlement de partage des coûts des réparations. M. Marier veut aussi que des projets concrets de remise à neuf du réseau d’aqueduc sous la route 138 soient mis sur pied dans les plus brefs délais par le MTQ. Selon le maire, le Ministère des Transports a une part de responsabilité face à l’entretien des services sous ses propres voies.
Le MTQ, pour sa part, affirme avoir déjà reçu une demande de réfection du système d’aqueduc en 2009. Cependant selon Stéphane Boivin, porte-parole du MTQ, le dossier est encore à l’étude en ce moment.
