Des travaux dès cet été pour les berges insulaires

8 janvier 2014
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L’Isle-aux-Coudres et le ministère des Transports pourront vraisembablement aller de l’avant avec le projet de stabilisation des berges. Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a rendu public son rapport d’enquête et de médiation mardi, soulignant du coup l’urgence de réaliser les travaux. Reste maintenant au ministre de l’Environnement d’émettre son décret.

Dans son rapport, le BAPE prend en compte les éléments discutés lors de la médiation entre des requérants ainsi que la municipalité et le MTQ. Du coup, il a été convenu avec le MTQ de prévoir cinq accès au fleuve à la demande de Tourisme Isle-aux-Coudres et des amateurs de kitesurf. La demande de voie cyclable a toutefois été écartée, puisqu’elle n’entrait pas dans les objectifs de stabilisation des berges.

Le maire de l’Isle-aux-Coudres, Dominic Tremblay, accueille ce rapport avec intérêt : « C’est très. Ça suit les orientations que nous avions au début. Et que les gens s’impliquent dans le processus, c’était important pour l’accessibilité sociale du projet », affirme-t-il.

L’aménagement des accès au fleuve, prévu dans le scénario initial, va de soi pour le maire Tremblay dont la municipalité aura toutefois à régler la question de l’accessibilité au fleuve pour le groupe Isle-aux-Coudres Kitesurf, en litige avec un riverain.

« Avec le dépôt du rapport, il nous reste maintenant à recevoir le décret du ministre de l’Environnement pour lancer les travaux », ajoute-t-il.

Rappelons que le Projet de stabilisation des berges en bordure de route à l’Isle-aux-Coudres était à l’étude par le BAPE depuis le 9 septembre. Il s’attarde à 12,3 kilomètres de berges, dont un peu plus de 4 km nécessitent des interventions à court terme. Moins invasifs que certaines interventions décriées en Gaspésie, l’empierrement du tour de l’île se veut « naturel » avec l’ajout d’éléments végétatifs avec préservation de la vue. « Le MTQ fera le suivi de l’empierrement une fois qu’il sera réalisé afin de voir comment ça réagit », précise M. Tremblay.

Financement

Selon les portions visées, la facture de l’empierrement revient à la municipalité ou au MTQ. « À 1,2 million $ le kilomètre, ça grimpe vite pour une petite municipalité comme la nôtre », constate le maire Tremblay. La municipalité de l’Isle-aux-Coudres est responsable de l’empierrement sur un peu plus de 4 km de berges. « Nous discuterons avec Québec pour obtenir une subvention. Des programmes existent. Nous en avons pour huit millions $, c’est coûteux », précise le maire. La municipalité souhaite réaliser les travaux les plus pressants cet été et y ‘aller graduellement’ pour les autres portions.

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