Parc des Hautes-Gorges: ouvert en hiver d’ici 2017

23 octobre 2013
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Le parc national des Haute-Gorges pourrait ouvrir ses portes en hiver d’ici 2017, fait savoir la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) qui travaille son plan d’affaires en ce sens.

« Nous prévoyons ouvrir le parc en hiver d’ici 2017 », confirme la directrice des parcs de Charlevoix, Nancy Bolduc. « Ça fait longtemps que les gens de la région attendent ça et ça s’en vient. Ça demande des infrastructures et des investissements qui sont à l’étude dans notre plan d’affaires. »

Depuis deux ans, l’équipe du parc a mis davantage ses efforts dans les Grand-Jardins où le pavillon d’accueil du mont du Lac des Cygnes a notamment été reconstruit au coût de quatre millions $.

Accès hivernal

En attendant l’ouverture au grand public des Hautes-Gorges en hiver, l’accès au territoire est possible selon un projet pilote de demande de permis. Offert dans sept parcs du Québec, la mesure a été mise en place suite à l’accident d’escalade mortel survenu à la Pomme d’or, dans les Hautes-Georges en mars 2012. Un épisode où la direction du parc n’avait pas été informée de la présence des grimpeurs sur son territoire.

« Nous avons rendu la procédure et la marche à suivre plus visible. Nous sommes sept parcs à donner accès à notre arrière-pays. Ce sont des portions où il n’y a pas d’activités et de services, mais qui intéressent les gens plus aventureux », précise Mme Bolduc, ajoutant que les endroits rendus accessibles sont déterminés, avec des conditions d’accès et des limites de visiteurs annuels.

Une mesure qui permet également au parc des Hautes-Gerges de tenir des statistiques sur ses aventuriers hivernaux. L’an dernier, moins de dix permis ont été émis à La Malbaie dans le cadre d’une saison courte où les conditions de glace n’étaient pas au rendez-vous. La procédure, est publicisée notamment sur le site internet de la Sépaq et auprès des organismes d’escalade reconnus. « Éventuellement, la formule sera étendue à d’autres parcs. La réponse est bonne. Il n’y a pas une foule de gens qui demandent des permis, mais ceux qui ont de l’intérêt sont satisfaits », conclue Mme Bolduc.

 

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