Rassurez-vous, la terre ne tremblera pas aujourd’hui à 10h36, moment précis de l’exercice de simulation sismique la Grande secousse. Cependant, cette mise en situation vous permettra d’adopter la bonne réaction si un vrai tremblement de terre devait survenir dans un avenir plus ou moins rapproché.
Par Émélie BernierLundi, au-delà de 7500 inscriptions avaient été enregistrées, sur une base volontaire, à la MRC de Charlevoix-Est et sur le site web de la Grande secousse. Pour Bernard Maltais, porte parole de la Grande secousse, ce taux de participation dépasse les attentes. «On est en pleine effervescence. On fait du recrutement dans la région et ça s’élargit à la grandeur du Québec : Bas-Saint-Laurent, Saguenay, Gatineau et ailleurs», commente le préfet.
Il attribue à la couverture médiatique cette adhésion élargie. « Plusieurs secteurs sont sensibles aux séismes, c’est une bonne nouvelle que les gens participent à l’exercice », ajoute-t-il.
Le 26 septembre, Bernard Maltais sera à l’école Laure-Gaudreault, épicentre du « faux-séisme ». « Le point d’orgue sera à l’école Laure Gaudreault à Clermont. L’exercice va se dérouler avec les élèves, mais avec en plus un déploiement des services d’urgence qui sont associés à intervenir en cas de séismes, soit la Sûreté du Québec, les pompiers, les ambulanciers et une unité de commandement de la sécurité public », illustre-t-il.
Le Shake out et son pendant francophone La Grande secousse sont pratiqués un peu partout sur la planète et Charlevoix jouit d’une participation quasi exemplaire.« C’est assez intéressant, car quand on regarde les statistiques des autres secteurs où une telle activité est pratiquée, on réalise qu’on n’est pas les derniers, même si on a une toute petite population », se réjouit le porte-parole.
Toutes les écoles de la commission scolaire de Charlevoix soumettront leurs élèves au défi de réagir à cet hypothétique tremblement de terre. Une bande sonore sera diffusée en direct sur CIHO fm et sur le site web de la station, afin de rendre l’exercice encore plus crédible. C’est importsnt, l’éducation passe d’abord par les enfants, les élèves.
« La procédure est assez simple et se résume à trois étapes. Les gens doivent se baisser, s’ abriter et s’agripper et attendre que le tremblement de terre fictif cesse », explique le préfet Bernard Maltais.
Alors, prêts à réagir?
