Doublée d’une exposition ponctuelle réunissant des tableaux de collectionneurs, le lancement de la 75e Revue d’histoire sur le peintre Robert Cauchon a permis de rendre hommage à cet artiste mal aimé de Clermont à l’œuvre marquante, mais et impopulaire de son temps.
Le président de la Société d’histoire de Charlevoix, tout comme le maire de Clermont Jean-Pierre Gagnon, étaient heureux de redonner les lettres de noblesses à ce peintre né en 1915 à La Malbaie, qui a passé la majorité de sa vie à Clermont et qui est décédé en 1969 sans « qu’on ait de son vivant perçu tout l’intérêt de son œuvre ».
« M. Cauchon était peintre et il a vécu son rêve », a notamment souligné M. Gauthier, précisant que l’idée de ce numéro germait depuis quelques temps et s’est concrétisé lorsqu’un collectionneur américain a contacté la Société d’histoire. « Il était temps que nous nous intéressions à lui », précise M. Gauthier.
Le travail de la Société d’histoire publié dans la revue s’attarde au peintre Cauchon en trois volets, réhabilitant son « aura sombre » et « donnant une vision différente du personnage », précise le directeur Christian Harvey. « Nous voulions le montrer au-delà de l’étiquette du peintre populaire. » Ses origines familiales et sa vie à Clermont, sa rencontre décisive avec Patrick Morgan ainsi que son œuvre sont les trois volets fouillés par la Société d’histoire dans cette revue qui reproduit également plusieurs tableaux de l’artiste.
Un numéro dans lequel les lecteurs retrouveront aussi des articles à sujets variés dont notamment des témoignages de l’histoire maritime du Saint-Laurent, un article sur la mutinerie de La Malbaie ainsi qu’un texte consacré l’alcool Caribou.
Exposition
Dans la foulée du lancement, la Société d’histoire et la Ville de Clermont présentaient à l’hôtel de Ville 27 œuvres de Robert Cauchon confiées par une dizaine de collectionneurs. Présentée quatre jours, l’exposition permettait d’apprécier le travail de l’artistes. Parmi les collectionneurs, le président d’honneur Jean-Luc Dupuis racontait que son pèlerinage sur le chemin de la culture et des artistes charlevoisiens a mis sur sa route Robert Cauchon, un artiste qui l’avait « intrigué » et dont il a « été frappé par son talent pictural ». « Son coup de pinceau était digne d’un artiste de grand talent », a notamment souligné M. Dupuis.
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