31e Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul:conclusion émotive

Par Emelie Bernier 2 septembre 2013
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Un mois aura suffit pour créer des liens tenaces entre les artistes et les membres de l’équipe entourant le Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul. Au moment de boucler la boucle, l’émotion était manifeste et les résultats d’une lune de création, surprenants.

 

« C’est toujours émouvant, quand c’est fini. Au fil des semaines, on a créé des liens, il y avait une belle unité », commente le commissaire et directeur artistique Serge Murphy qui vient de compléter la 2e année d’un mandat de 3 ans à ce titre.

 

Serge Murphy se réjouit particulièrement de la bonification apportée au service de médiation, notamment avec l’ajout d’un guide. «Nous avions cette année 4 personnes à la médiation, toutes formées en histoire de l’art. Ils ont été très habiles à créer des ponts entre les artistes, leurs œuvres et le public », constate-t-il.

 

Jacques Saint-Gelais, directeur général du Musée d’art contemporain, et Mathieu Simard, président du conseil d’administration, saluent pour leur part la participation de la communauté locale. «Les gens d’ici étaient là, tout au long du symposium. Les mots « ouverture d’esprit » ont vraiment teinté cette édition », croit M. Saint-Gelais, appuyé par son président. Un sondage, mené par Festival et événement Québec, a d’ailleurs permis de constater qu’un visiteur sur deux avait choisi Baie-Saint-Paul spécifiquement pour assister au Symposium.

 

Le travail de l’équipe et celui de la coordonnatrice Gabrielle Bouchard ont été maintes fois salués, de même que l’engagement des artistes qui se sont pliés de bonne grâce au jeu du travail sous observation. « Ça a été agréable, facile, de travailler avec eux. Ce sont des personnes extraordinaires, généreuses, fantastiques », a résumé Serge Murphy avec émoi.

Au total, un peu plus de 11 000 personnes auront foulé le sol dur de l’aréna et visité les cubicules géométriques de chacun des 12 artistes présents.

 

«Ce n’est pas  une augmentation significative par rapport aux années passées, mais nous avons constaté que les gens restaient plus longtemps, prenaient le temps », analyse Jacques Saint-Gelais.

 

Selon lui, l’événement ne peut être comparé à aucun autre. «C’est mon 8e symposium et je crois que nous avons encore mieux rempli notre mission grâce à la médiation, mais sans faire de compromis sur ce que nous sommes », a-t-il ajouté. Une brèche a été ouverte sur les projets prochains de l’institution. «Nous faisons de gros efforts pour atteindre l’aboutissement du travail de la fondatrice Françoise Labbé par l’ajout, aux volets diffusion du musée et rencontre du Symposium, d’un volet formation et création grâce à une résidence pour les artistes », a conclu Jacques Saint-Gelais.

 

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