Du pain sur la planche à Baie-Saint-Paul

Par Emelie Bernier 18 février 2013
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En 2013, le maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin, a accepté le titre de porte-parole pour la campagne de financement de l’Association des personnes handicapées de Charlevoix. Rencontré au moment de la conférence de lancement de la campagne, le maire a confié être sensible au dossier de l’accessibilité, pierre angulaire de l’intégration.

 

« L’accessibilité, de plus en plus, c’est un souci. Quand on a construit le nouvel hôtel de ville, c’était important de prendre en considération l’accès pour les personnes à mobilité réduite, qui sont des citoyens à part entière », explique-t-il. Il remarque cependant qu’il n’est pas toujours facile de se mettre dans la peau de ses personnes. « Des fois, c’est peu de choses, des détails qui sont très importants. C’est alors le travail de l’architecte, c’est lui qui travaille sur les nouvelles constructions et la mise aux normes », poursuit le maire. Les travaux prochains au bâtiment qui abrite le Carrefour culturel Paul-Médéric, dont une grande proportion est actuellement inaccessible,  devraient permettre de pallier à la situation. «On est à travailler à la mise aux normes du bâtiment, à voir combien ça coûte. La seconde phase de travaux va inclure bien sûr l’accès aux personnes handicapées, aux chaises roulantes », promet le maire.

 

Il salue le travail de l’Association des personnes handicapées de Charlevoix. « Ils font un très bon travail de vigile et on est en lien avec eux. Ils nous  font valoir quels endroits sont problématiques, nous aiguillent dans nos interventions. On a une liste de travail », explique-t-il.

Plusieurs citoyens sont à mobilité réduite dans cette ville qui possède l’accréditation Amie des aînés. «Le fait  d’être  une Ville amie des aînés, ça nous donne de l’aide financière. La CRÉ nous a accordé 250 000 $ avec lesquels on a installé du mobilier urbain. En lien avec ça, il y a des démarches pour la sécurité des traverses piétonnières. Mais on devrait aller plus rapidement. Il y a encore du travail à faire sur l’ensemble des infrastructures et on ne peut pas se le cacher », conclut-il.

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