Saint-Urbain dans la mire des grands peintres

Par Emelie Bernier 15 février 2013
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A.Y. Jackson, Frederick William Hutchison, Kathleen Daly, Jori Smith, Jean Palardy, René Richard ont tous couché sur la toile les paysages de Saint-Urbain, porte d’entrée spectaculaire sur l’arrière-pays charlevoisien. Ce lien intime entre un village et les maîtres de l’art visuel canadien est immortalisé avec force images et propos dans la 73e revue d’histoire de Charlevoix.

 

La mairesse Claudette Simard est enchantée de voir cet héritage consacré au moyen d’une revue d’histoire qui « met en valeur le village et ses atouts ». «Je suis fière de pouvoir transmettre cette partie de notre histoire aux générations futures. Nous avons connu notre part de catastrophes, mais des décennies plus tard, Saint-Urbain se positionne avantageusement », a clamé la mairesse.  Jean-Luc Dupuis, ami de la Société et passionné tant par l’histoire que par les arts populaires et l’arrière-pays charlevoisien, a salué le travail de la Société d’histoire et la rigueur intellectuelle de ses principaux artisans. «Ils travaillent admirablement pour que Charlevoix garde la mémoire de son passé », a-t-il commenté.

 

« C’est un numéro d’art pour un village d’art. Ça répare des oublis et notre Société est là pour ça. Saint-Urbain a une importance majeure sur la route des grands peintres. À l’époque, il n’y avait pas d’appareil photo, mais on avait des peintres », croit pour sa part Serge Gauthier, président fondateur de la Société d’histoire de Charlevoix. Il est particulièrement fier de la qualité des reproductions, en couleur, qui ornent la couverture, une œuvre magistrale de A.Y Jackson, et les 4 pages centrales du numéro 73 qui font la part belle au travail du peintre Frédérick William Hutchison.

 

Le petit-neveu du peintre Frederic Hutchison, Peter Hutchison, signe un texte sur son illustre grand-oncle. Plusieurs partenaires ont permis cet ajout important, dont la Galerie Walter Klinkhoff, Power Corporation, la Ville de Saint-Urbain et le CLD de Charlevoix.

 

La revue d’histoire propose plusieurs autres textes abordant des sujets variés, des buttes du Club du Golf Murray Bay à la résidence du docteur Arthur Leclerc à La Malbaie. Un texte sur la peintre Blanche Bolduc, faisant état de son refus de l’étiquette « naïve » accolée à sa peinture  et dressant un portrait exhaustif du mouvement des peintres populaires en Charlevoix, complète le tableau.

La revue d’histoire est disponible à la Société d’histoire de Charlevoix et dans différents points de vente.

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