Saint-Aimé-des-Lacs pourrait modifier son plan d’urbanisme
Une soixantaine d’amateurs de chevaux et de partisans de la cause ont assisté le 6 février à la séance municipal de Saint-Aimé-des-Lacs. Une séance agitée pendant laquelle le conseil a expliquer « travailler à des solutions ».
Le conflit entre la municipalité de Saint-Aimé-des-Lacs et les amateurs de chevaux défendant l’implantation d’écuries non-commerciales a donné lieu à une séance du conseil animée. Deux citoyens brimés par la réglementation municipale et son règlement de zonage ont dénoncé le manque d’ouverture du conseil et sa réglementation, y voyant un frein au « droit à la ruralité ».
Le citoyen Martin Thivierge, qui a reçu avec son père une amende pour avoir notamment construit un abri pour chevaux sans permis, a remercié la foule de le supporter dans sa démarche auprès de la municipalité. « Nous avons trop de règlements à Saint-Aimé-des-Lacs (…). C’est la ruralité qu’on défend et nos bâtiments de ferme patrimoniaux. Pour les sauver, il faut les occuper. Même chose si on veut que nos terres en friche reviennent en culture. (…) Changez le zonage et trouver un règlement qui va satisfaire tout le monde. »
Pour sa part, une citoyenne constate qu’il « faut se cacher à Saint-Aimé pour avoir un cheval. Moi, je ne veux pas quatre ou cinq chevaux, j’en veux un seul, ma pouliche. » Malgré sa superficie de son terrain, le zonage municipal ne lui permet pas de concrétiser ce souhait.
Trêve en vue?
En réponse aux slaves de ces nouveaux défenseurs de la ruralité, le maire de Saint-Aimé-des-Lacs, Bernard Maltais, a annoncé que son conseil travaillait sur une solution. « Nous avons eux des discussions sur l’implication d’autoriser des écuries non-commerciales dans le secteur de la rue Principale. Nous attendons l’avis de nos procureurs », précisait M. Maltais, ajoutant qu’on « ne peut virer la Loi de bord ». « Je conçois que vous aimez les chevaux, mais vous devez aussi concevoir qu’il y a des citoyens qui ne les aiment pas. (…) Le rôle d’un conseil municipal est de trouver des solutions qui vont satisfaire tout le monde et qui permettent la conciliation et la bonne entente. »
Le maire a également rappelé que les citoyens avaient eu toute la latitude nécessaire pour se prononcer lors de la révision du plan d’urbanisme et de zonage de 2009 à 2011. « Nous prendrons des orientations et nous les proposerons à la population », a-t-il conclu, annonçant du concret d’ici le printemps.
La cause des chevaux et de la ruralité a mené une soixantaine de personnes à la séance du conseil municipal de Saint-Aimé-des-Lacs.
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