Pierre Moreau fait campagne dans Charlevoix
Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), Pierre Moreau, a fait un saut à La Malbaie mercredi soir, deux jours avant le vote des délégués locaux en vu de l’élection du successeur de Jean Charest.
« Il y a 24 délégués qui seront choisis. On vient voir les militants quelques jours avant le vote pour les inviter à supporter ma campagne » précisait M. Moreau mercredi soir. Candidat à la chefferie du PLQ, M. Moreau croit sincèrement en ses chances de l’emporter sur les autres candidats Philippe Couillard et Raymond Bachand.
« On a eu le message le 4 septembre que le PLQ doit se renouveler. Je suis celui des trois candidats qui a suscité l’attrait des jeunes. (…) Je suis aussi celui des candidats qui, au cours des cinq débats que nous avons eux, à chaque fois, a apporté de nouvelles idées. Je suis celui qui va dans le sens du renouveau », déclare-t-il.
Selon lui, rien n’est gagné pour Philippe Couillard dans la course à la chefferie, notamment dans la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré où l’association locale lui a donné son appui. « Il y a une distinction entre les associations, et entre leur exécutif et l’ensemble des membres. Dans bien des cas, on a fait élire des délégués favorables à ma candidature », ajoute M. Moreau, soulignant l’importance de la rencontre de mercredi.
Une quarantaine de militants libéraux ont d’ailleurs rencontré M. Moreau dans une résidence privée de Pointe-au-Pic. Si M. Moreau a un pied à terre dans Charlevoix, son passage à La Malbaie était stratégique puisque le choix des délégués locaux, qui iront élire le nouveau chef du PLQ lors du congrès du 14 mars, se réunissent quand à eux ce samedi sur la Côte-de-Beaupré. Une trentaine d’association ont choisi leurs délégués jusqu’à maintenant.
Enjeux locaux
Sur les enjeux locaux, le candidat Pierre Moreau a des positions claires. Sur la question des hôpitaux, le député de Chateauguay croit qu’il faut maintenir ce qui a été décidé.
Pour les travaux à être menés au quai de Cap-à-l’Aigle, M. Moreau penche du côté de la mairesse de La Malbaie, qui dénonce l’enrochement de la structure. « Je ne verrais pas pourquoi on procéderait à l’enrochement alors qu’on a un protocole d’entente qui permettrait qu’il soit réhabilité », soutient l’ancien ministre des Transports. « Quand nous avons signé les protocoles avec le fédéral, l’idée était que ce ne soit pas un enrochement, mais que des travaux soient fait pour que le quai puisse être maintenu et utilisé par la suite. C’est un quai en eau profonde fort utile, qui a une valeur et un potentiel qui dépasse largement l’utilisation qui en est fait actuellement. En l’enrochant, on vient anéantir ce potentiel. À long terme, c’est une infrastructure qui peut avoir une très grande utilité dans le développement économique régional. »
Enfin, M. Moreau n’est pas un partisan du rapatriement de l’assurance emploi : « C’est une forte mauvaise idée, parce que le Québec serait déficitaire d’au-delà de 1,5 milliard $. On peut être en désaccord avec la formule actuelle ou avec l’approche fédérale, il faut voir pour assurer que les travailleurs puissent avoir doit à l’assurance chômage. Mais le fait de la rapatrier devient un geste de rupture auquel Mme Marois semble vouloir nous habituer. »
Finalement, si M. Moreau devient chef du PLQ, sa priorité sera de « remettre en marche le Québec sur le plan économique ».
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