Thomas Mulclair appuie les chômeurs

23 janvier 2013
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De passage à Baie-Saint-Paul mercredi midi, le chef du Nouveau parti démocratique (NPD), Thomas Mulclair, a rencontré les intervenants et élus locaux, prenant fait et cause pour les prestataires de l’assurance emploi.

Constatant que  « le pire s’en vient pour les employeurs » avec l’entrée en vigueur des nouvelles mesures sur l’assurance emploi, M. Mulclair dénonce les économies de « bout de chandelle » que réalise le gouvernement Conservateur sur le dos des chômeurs.

« Ce qui est d’autant plus préoccupant, c’est que la ministre Finley ne comprend rien à la dévastation qu’elle est entrain de créer. On est entrain de vider nos régions depuis 40 ans au Canada et c’est le dernier clou dans le cercueil des régions si on ne renverse pas cette réforme. »

Affirmant « sonner l’alarme » à travers la province, M. Mulclair annonce que son parti « se tiendra debout » contre celui de Stephen Harper sur ce dossier. Le NPD entend profiter de la prochaine session parlementaire pour sensibiliser le gouvernement aux conséquences de ses décisions sur la réalité des travailleurs saisonniers et des entreprises. « Un cas vaut mille mots et nous prendrons des exemples concrets pour expliquer au gouvernement Harper ce que les mesures de leur réforme cause. »

Après avoir échangé avec les représentants du Mouvement action chômage (MAC) de Charlevoix et de la Côte-Nord, M. Mulclair a rencontré les médias flanqué des députés Anne-Marie Day (Hautes-Saint-Charles-Charlesbourg) et Jonathan Tremblay (Montmorency-Charlevoix-Haute-Côte-Nord). Il a par la suite participé à un dîner avec les maires de Charlevoix afin de discuter de dossiers locaux.

Soutien apprécié

La directrice du MAC de Charlevoix, Dany Harvey, a qualifié la rencontre d’une quinzaine de minutes avec le chef du NPD de « cordiale ». « Nous avons chanté la même chanson », image-t-elle. « Le NPD est l’opposition officielle à Ottawa. Il est logique qu’ils nous offrent leur soutien. On s’attend donc à ce qu’ils se tiennent debout et nous soutiennent, ce qu’ils font actuellement. »

Le MAC est toutefois affamé de mesures concrètes dans cette longue lutte de l’assurance emploi. « L’assurance emploi d’aujourd’hui ne répond plus aux besoins actuels. Nous sommes en 2013. Le programme est désuet et désadapté. Nous sommes aux antipodes de ce qui se passe sur le terrain », a rappelé Mme Harvey.

Pour la manifestation du 4 février, le groupe a l’intention d’interpeler le gouvernement québécois. La Première ministre Pauline Marois s’était engagée lors de la récente campagne électorale à rapatrier le programme d’assurance emploi au Québec.

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