Pas de marasme économique pour Bernard Maltais

5 Décembre 2012
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La situation économique de la MRC de Charlevoix-Est n’est pas moribonde, selon le préfet Bernard Maltais qui soutient que « plusieurs projets devraient se concrétiser bientôt, mais il faut attacher toutes les ficelles. »

Maltais tient un discours économique plus tempéré que celui du maire de Clermont et président du CLD de la MRC de Charlevoix-Est, Jean-Pierre Gagnon, qui demandait la semaine dernière une aide spéciale de Québec.

« Oui, l’économie est préoccupante. L’exode de nos jeunes et les besoins en main-d’œuvre qui viennent avec les investissements sont une particularité difficile à résoudre », admet M. Maltais qui invite à la patience. « L’imagination des décideurs est là et il y a un nombre effarant de projets, notamment au municipal. Nous avons aussi des possibilités extraordinaires. Nous sommes un peu moins riches sur le plan du capital et de la main-d’œuvre, mais on est à travailler sur ces aspects », insiste le préfet, citant le potentiel des quais, du parc des Hautes-Gorges, du Manoir, du Casino, du Grand-Fonds et l’Arrière-pays.

20 emplois

Pour sa par, le maire de Clermont Jean-Pierre Gagnon ne commente pas la prédiction de Pauline Marois sur la création prochaine de 20 emplois à Clermont. Il précise toutefois que Charlevoix-Est « a un appétit sans borne. Si on veut dire qu’on est en santé, ça nous prendrait 200, 300 emplois. Si ce projet de 20 emplois se concrétise, c’est une bonne nouvelle, mais ça nous prendra beaucoup plus que ça. »

Devoir de rigueur

Enfin, le préfet Maltais croit que si l’élection de Pauline Marois comme première ministre suscite de « grands espoirs pour une collectivité comme la nôtre », « il n’en demeure pas moins qu’elle exige de notre part excellence et rigueur. C’est à ceux-ci que je convie mes collègues du conseil des maires ».

M. Maltais explique que « bien souvent par le passé, nous avions des projets qui étaient plus ou moins définis. Les gens des ministères les travaillaient avec nous. Avoir la première ministre dans notre comté exige de notre part de bien préparer nos dossiers. »

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