Dix ans du service de garde L’Arc-en-Ciel : un service essentiel

Par Emelie Bernier 15 novembre 2012
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C’est grâce à la ténacité d’une poignée de parents que le service de garde L’Arc-en-Ciel a vu le jour, il y a 10 ans. Aujourd’hui, avec ses deux points de services et les quelque 70 enfants qui les fréquentent, sa pertinence n’est plus mise en doute.

 

Sis à Saint-Hilarion et aux Éboulements (depuis cinq ans), le service de garde L’Arc-en-Ciel offre aux parents un endroit sûr pour leurs enfants. Les jeunes de la maternelle à la 6e année peuvent y séjourner deux périodes quotidiennement et les activités abondent.  Les congés pédagogiques ne riment plus avec casse-tête, puisque le service de garde prend en charge les enfants et leur concocte des activités spéciales. Cinéma, piscine, bricolage et même parfois sorties à Québec sont à l’horaire. «On a de beaux défis! Il faut y aller avec la génération d’aujourd’hui, les embarquer, être à l’écoute. Comme c’est multiâges, on doit parfois faire des prouesses, mais ça se passe bien», explique la coordonnatrice Martine Gauthier. Elle est appuyée par deux éducatrices dûment formées qui alternent entre les deux points de services. 

 

Elle est contente de dire que la santé financière du service de garde est bonne, après quelques années à avoir dû faire des activités de financement. «Sur 70 élèves à Saint-Hilarion, une trentaine d’élèves fréquentent le service de garde. Aux Éboulements, on parle d’une quarantaine de jeunes sur 90 élèves.  Ça a toujours été en augmentant, même si les premières années, c’était plus difficile. On est à la merci de la démographie, mais ça va bien», croit Mme Gauthier.

 

«Pour une école, c’est une plus-value énorme. Ça permet aux jeunes de développer d’autres

habiletés qu’en classe, à un niveau de socialisation différent.  Le fait que ce soit multiâges stimule le partage, l’entraide. Je pense qu’on peu aller jusqu’à dire que ça apporte des familles. On sait que des parents se sont installés ici en sachant qu’il y avait un service de garde. On voit clairement que c’est un plus pour l’essor et la vitalité des villages », de dire Dany Gauthier, directeur adjoint de l’acte d’établissement La rose des vents.

La collaboration entre l’école et le service de garde est en croissance. «Le service s’insère dans la mission de l’école », ajoute-t-il.

 

Les enfants ne tarissent pas d’éloges envers leur service de garde. «J’aime ça, parce qu’ils font de belles activités », commente Marianne-Lee Leblanc. « Des fois, on va dans le gymnase et c’est l’fun », dit pour sa part Aurélie Harvey. «Moi, ce que je préfère, c’est les bricolages, les sorties et les activités spéciales », ajoute Charles-Alexandre Lavoie.

Parmi les activités  prévues pour souligner les 10 ans du service de garde, un 5 à 7 printanier conviera tous les anciens et présents usagers de chacun de deux services de garde. D’autres projets sont sur la table et seront rendus publics sous peu.

 

 

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