C’est à Diane Amyot, elle-même judoka de haut niveau et professeur de judo aux Éboulements, à Baie-Saint-Paul et à Beauport, que l’on doit la visite du sportif. Elle est persuadée que de telles rencontres peuvent être déterminantes dans la vie des jeunes. « Notre objectif, en faisant venir Antoine ici, c’est que les enfants puissent rencontrer un athlète olympien pour que la flamme se réveille, quelque soit le sport », dit-elle, ravie de la participation des familles de Charlevoix.
« La passion d’Antoine a eu un coup de fouet quand Nicolas Gill a gagné ses médailles et qu’il a visité le dojo où il s’entraînait. Il s’est dit « un jour, c’est moi qui va y aller aux Olympiques », et il a réussi. C’est un beau modèle, inspirant et venant de lui, le message a un poids », croit fermement Diane Amyot.
La petite équipe qui l’a appuyée dans la préparation de la venue de l’athlète a travaillé d’arrache-pied pendant trois mois. Antoine Valois-Fortier a voulu saluer son « amie », Diane Amyot. « Elle est impliquée avec mon club d’origine, c’est une femme qui a beaucoup d’énergie et qui fait beaucoup pour notre sport qui est encore méconnu».
Au cours des prochains mois, Antoine Valois-Fortier diminuera un peu la cadence des entraînements. Il sera des prochains Jeux olympiques. « J’ai 22 ans, je serai là et j’espère aller encore plus loin », a-t-il conclu.
Parions que de nombreux jeunes Charlevoisiens suivront maintenant son parcours de près!
