Feu vert à l’enrochement du quai de Cap-à-l’Aigle

1 novembre 2012
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Le conseil d’administration de la SOGIT a octroyé le contrat pour l’enrochement du quai de Cap-à-l’Aigle, priorisant l’urgence des travaux plutôt que la préservation des qualités d’amarrage de l’infrastructure tel que souhaité par la mairesse de La Malbaie Lise Lapointe.

« Le conseil d’administration a pris cette décision par qu’il y a urgence de faire les travaux. S’il y a une dégradation supplémentaire dans les prochains mois, un effondrement pourrait survenir et mettrait à risque le ponton d’approvisionnement des bateaux, la rampe de mise à l’eau et l’accès à la marina », explique le président de la Société de gestion des infrastructures de transport (SOGIT) de Charlevoix Bernard Maltais.

De plus, la SOGIT croit « qu’il est prématuré de  construire un second quai alors que le premier, soit celui de Pointe-au-Pic, n’est pas encore opérationnel ». L’organisme se questionne également sur le marché des croisières et soutient que les infrastructures de Pointe-au-Pic suffiront à la demande pour les 20 prochaines années. Enfin, « la SOGIT a les fonds pour gérer un quai, pas deux ».

Le maire Maltais rappelle toutefois que « rien n’empêche Mme Lapointe de poursuivre ses démarches afin d’obtenir les fonds » pour réhabiliter le quai dans sa vocation originale, puisque les ingénieurs ont mentionné que ces travaux pourraient se faire par-dessus l’enrochement.

Le contrat de 1,2 million $ pour la restauration du quai de Cap-à-l’Aigle a été octroyé à l’entrepreneur Simon Thivierge et fils de Saint-Aimé-des-Lacs. Les travaux doivent débuter dès cet automne, étant donné l’état du quai.

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