Accès à la plage de Cap-aux-Oies: Promesse tenue… un an plus tard

Par Emelie Bernier 17 octobre 2012
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Les citoyens de Cap-aux-Oies et les plaisanciers qui ont l’habitude de profiter de la plage du secteur ne l’ont pas eu facile au cours de deux dernières saisons estivales. L’accès à la plage, qui devait être rétabli cet été, le sera finalement pour les beaux jours 2013.

 

Au printemps 2011, les résidents du secteur de Cap-aux-Oies ont été consternés devant l’état d’enrochement de l’ancienne descente qui leur donnait, ainsi qu’à de nombreux visiteurs, un accès à la berge. Tous les résidents  ont signé une pétition  qu’ils ont fait parvenir à la municipalité des Éboulements ainsi qu’à Chemin de fer Charlevoix (CFC) le 21 juillet 2011.

 

La municipalité a donné suite, indiquant son intention de travailler pour corriger la situation. L’envoi à CFC est resté lettre morte. Nancy Belley, directrice générale de CFC, n’a pas jamais vu  ladite pétition, mais elle précise que les discussions sont en cours depuis mai dernier seulement pour corriger la situation. «On a plusieurs dossiers de ce genre, comme la plage de Saint Irénée. Notre position est toujours la même. CFC est un terrain privé et à partir du moment où un individu, un groupe ou une  municipalité demande un accès, la règlementation et la sécurité passent avant tout. Il ne faut pas oublier qu’on est sous la règlementation du ministère du Transport du Québec », explique Mme Belley.

 

 

À la municipalité des Éboulements, on confirme être parvenu à une entente vers la fin de l’été avec Chemin de fer Charlevoix. C’est la municipalité qui défraiera la majorité des frais encourus par les travaux d’aménagement prévus au printemps 2013. «Les exigences sont claires. Les employés municipaux et ceux de CFC aussi travailleront de concert et  on va rembourser les frais à CFC. Ils nous donnent l’autorisation de passer, mais c’est à nos frais », explique la directrice générale de la municipalité, Linda Gauthier.

 

 

 « La facture va à la municipalité. Nous avons au-delà de 90 milles de chemin de fer entre Québec et Clermont. Il nous est impossible de défrayer tous les frais relatifs à toutes les situations. En fait,  ce n’est pas vrai qu’on ne défraie pas, parce qu’on travaille fort sur ces dossiers et on absorbe des frais », explique Mme Belley.

 

 

Pour les quelques résidents consultés, cette nouvelle est positive. Toutefois, ce n’est que lorsque les travaux seront exécutés qu’on sera pleinement satisfait.  Ils espèrent maintenant que les travaux seront faits promptement au printemps afin de profiter de ce site d’exception sans risquer de se casser un membre…

                                                                                                                                                             

 

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