Inauguration de l’œuvre Rencontres de Michel Saulnier

Par Gilles Fiset 5 août 2012
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C’est après une courte pluie, le dimanche après-midi 5 août à Baie-Saint-Paul, que l’on a enlevé la toile qui recouvrait une partie de l’œuvre Rencontres. Produite par Michel Saulnier, sculpteur, l’œuvre d’art a été érigée à la place du Citoyen pour souligner le 30e anniversaire du Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul.

 

Le but de l’acquisition d’une telle œuvre était de « rendre hommage aux liens qui ont été tissés entre la ville de Baie-Saint-Paul et tous les gens impliqués dans le Symposium », commentait Mathieu Simard, président du conseil d’administration.

 

L’œuvre figurative contemporaine est un amalgame de trois éléments. Premièrement, les deux cercles, celui du piédestal et celui qui entoure l’oeuvre, représentent le sigle du Symposium soit la cible. Comme deuxième élément, on retrouve deux bancs qui se font face et qui représentent les rencontres du Symposium : des artistes qui rencontrent d’autres artistes ou des artistes qui rencontrent le public.

 

Finalement, les deux oursons, chaudronnés de laiton, qui jouent enlacés. Ce côté ludique et chaleureux du travail de M. Saulnier rend hommage aux liens qui se sont tissés durant les 30 années du Symposium entre les artistes et le public. Michel Saulnier a aussi une petite signification personnelle à donner aux deux oursons qui jouent. Il est venu deux fois auparavant au Symposium et il avait sculpté un ours à chaque fois. À son troisième passage à cette grande réunion d’artistes, pour le trentième anniversaire, il a sculpté deux ours qui symbolisent les deux autres Symposium auxquels il a participé.

 

La place du Citoyen a pu bénéficier de la nouvelle acquisition de 30 000 $ grâce à la participation du Conseil des arts du Canada, du Bureau de la Capitale-Nationale, du Symposium d’art contemporain, du bureau de Madame Pauline Marois et, finalement, de la ville de Baie-Saint-Paul. Interrogé au sujet du financement apporté par la ville, le maire Jean Fortin a répondu que l’argent avait été puisé à même des fonds non dépensés de ce qui avait été alloué pour l’édification de la place du Citoyen.

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