Randonnée DI-TED dans Charlevoix

Par Gilles Fiset 4 août 2012
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Samedi  4 août vers 10 h 45, stationnement du centre commercial Le Village à Baie-Saint-Paul, une centaine de motos font entendre le vrombissement de leur puissant moteur avant de se lancer sur les routes de Charlevoix. C’est le départ de la randonnée DI-Ted, un événement qui permet d’amasser près de 10 000 $ pour l’achat de matériel spécialisé pour des enfants atteints d’une déficience intellectuelle ou d’un trouble envahissant du développement.

 

Les motocyclistes, dont certains sont venus d’aussi loin que Sept-Îles ou Alma, ont filé en groupe bien ordonné, après la bénédiction du curé Armand Bégin. Ils se sont arrêtés pour une dégustation de fromages, gracieuseté de la laiterie de Charlevoix, puis ils ont dévalé la Route des montagnes en n’oubliant pas d’arrêter dîner aux hotdogs chez Honda La Malbaie. La journée s’est terminée par un souper à la brasserie Ambiance. La randonnée DI-TED était organisée par son fondateur Maurice Lavoie, père d’un enfant atteint d’un TED. Elle était sous le parrainage de Laurent Prémont, propriétaire d’un commerce de la légendaire marque de moto Harley Davidson, dont M. Lavoie est un fidèle client depuis 25 ans. La mairesse de Saint-Urbain, Madame Claudette Simard et Jacques Lapointe, qui a travaillé une trentaine d’années pour les enfants atteints de DI ou de TED, ont tous les deux été coprésidents d’honneur de l’événement.

 

Il y a 55 jeunes atteints de trouble envahissant du développement (TED) comme l’autisme ou de déficience intellectuelle (DI) dans la région de Charlevoix. Maurice Lavoie confiait au journal qu’avant l’instauration de sa randonnée, il n’y avait pas vraiment de matériel pour que les parents puissent aider leur jeune.

 

L’argent amassé durant l’événement sert à l’achat d’équipement spécialisé qui permet aux parents et aux éducateurs de faciliter le développement des jeunes aux prises avec la problématique DI-TED.   « Ça permet un meilleur outillage, du matériel adapté parce qu’avec les coupures, on n’y arrive pas» commentait Josette McNicoll, éducatrice.

 

Mais le travail acharné de Maurice Lavoie va encore plus loin. « Un tel événement amène une visibilité au niveau des TED… Une conscientisation (de la population) plus élevée quand les jeunes arrivent dans la communauté… il y a déjà un certain travail de fait », expliquait Olivier Rochette, éducateur spécialisé.

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