L’incident du 23 juin causé par un paquebot à la face sud du quai de Pointe-au-Pic sont évalués « à moins de 2 millions $ » par la Société de gestion des infrastructures de transports (SOGIT) de Charlevoix.
Son président Bernard Maltais explique que « l’échancrure de 20 pieds par 20 pieds s’est agrandit avec le travail des vagues et fait maintenant 30 pieds par 30 pieds. Nous avons limité l’agrandissement avec de l’enrochement temporaire et avons accrue le périmètre de sécurité », explique-t-il.
« Nous avons mandaté nos ingénieurs pour faire les travaux en accéléré », ajoute M. Maltais, précisant que la première étape est la conception des plans et devis. « Pour le moment, nous n’avons pas de calendrier de réparation. » Les travaux de réparation devraient toutefois être réalisés d’ici la saison froide.
Enquête
Suite à la collision de samedi, Transports Canada a inspecté le navire et a statué qu’il pouvait reprendre le large. Selon la SOGIT, le Bureau de la sécurité dans les transports du Canada n’enquêtera sur les causes de la collision.
Selon les informations disponibles, il semble que les commandes du navire n’auraient pas répondues lors des manœuvres d’approche, provoquant la collision avec le quai.
« Nous devrions être compensés pour les pertes et les travaux occasionnés par ce bris », précise M. Maltais. « En principe, le navire paie les dommages. Nos procureurs sont en charge du dossier. »
Selon la SOGIT, ces travaux imprévus ne devraient pas avoir de conséquences sur ceux de mise à niveau des installations portuaires à être réalisés dans les prochains mois et qui font suite à la cession récente des installations.
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