La rue Saint-Étienne bloquée, le temps d’un discours
Les étudiants qui manifestent cet après-midi à La Malbaie ont bloqué la rue Saint-Étienne quelques minutes, le temps d’un discours. Assis au centre de la chaussée, les étudiants ont applaudi à une éducation ‘pour tous, les riches et les pauvres, qu’on viennent d’Outremont, de Limoilou, de la route ou de Clermont’.
L’animateur de foule a rappelé aux manifestants que ‘l’éducation n’est pas un privilège, c’est un droit. (…) Donnons-nous les outils pour se donner un projet de société, se sortir de la dette et nous donner un avenir. Nous sommes l’avenir.’
La colonne d’étudiants a ensuite repris sa marche pacifique, reprenant le chemin du retour vers l’école secondaire du Plateau et le CÉCC en scandant ses slogans.
Alexine Harvey, président de l’Association étudiante du Centre d’études collégiales en Charlevoix, se dit satisfaite du déroulement de la manifestation. ‘Les jeunes sont de joyeux et l’ambiance est bonne. Nous voulons simplement manifesté notre appui et rappelé que nous sommes là’, a expliqué Mlle Harvey, approuvant l’attitude pacifique des participants.
Des 150 manifestants réunis, la majorité proviennent de l’école secondaire de Plateau pour une quarantaine du CÉCC. Une participation collégiale decevante pour Mlle Harvey qui se dit malgré tout satisfaite de la marche.
La marche de jeudi est la première sortie publique des étudiants charlevoisiens dans le mouvement de grève provincial contre la hausse des frais de scolarité. Pour le moment, aucune autre action n’est prévue pour l’Association étudiante du CÉCC.
La marche étudiante s’est déroulé sous surveillance policière: sept voitures de la Sûreté du Québec ont escorté les marcheurs. Une présence policière qui a notamment inspiré aux étudiants le slogan suivant: ‘La police nous suit, c’est qu’elle nous appuis.’
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