Les routes de Charlevoix deviendraient un laboratoire à ciel ouvert

14 mars 2012
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Le CLD de la MRC de Charlevoix a fait un pas de plus dans son désir de créer un centre d’expertise en viabilité hivernale. Il a commandé une étude, dont le coût est défrayé avec son partenaire, la SADC.

 «Un Centre d’expertise en viabilité hivernale, c’est un endroit qui, dans notre cas, regrouperait principalement tout ce qui est relié au réseau routier en hiver, autant au niveau de l’équipement, de la recherche, de l’entretien que l’utilisation», résume le directeur adjoint du CLD, Stéphane Simard.

Des exemples montrent ce à quoi cela ressemblerait. On pourrait tester de la nouvelle machinerie, analyser les matériaux d’épandage, développer un simulateur de conduite hivernale ou tester le principe de quartier blanc, où la neige est enlevée seulement à partir d’un certain seuil.

«C’est une communauté d’intérêt qui visite les pratiques actuelles, qui réunit tout ce qui fait au Québec en matière de recherche appliquée», ajoute le directeur général André Simard, qui ne cache pas avoir des prétentions pour tout l’est du Canada. Parmi les arguments qui militent pour Charlevoix, celui qui retient l’attention est, à l’exception des autoroutes, la diversité des types de chemins, de reliefs et de climat.

Simard Suspension pour les équipements, la Commission scolaire et le cégep pour la formation, la Réserve mondiale de la Biosphère pour l’environnement, ainsi que la MRC et la ville de Baie-Saint-Paul pour les éventuelles économies. Par ricochet, les citoyens y verront des avantages si tous ces éléments sont exploités.

Le CLD n’est pas sans savoir que Québec mène un projet similaire, mais au sens large. Charlevoix aimerait donc hériter de la partie qui concerne les routes. 7 500 $ ont été investis par le CLD et la SADC pour préparer un cahier de charge et un devis d’appel d’offres.

«On demande aux CLD d’innover. On pense qu’on peut se différencier comme région avec ce projet, autrement que par l’agroalimentaire ou le tourisme», termine André Simard, ajoutant les deux MRC voisines avaient appuyé le projet.

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