25 ans à la barre de la MRC-E

31 janvier 2012
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Il y a 25 ans, Pierre Girard faisait son entrée à la MRC de Charlevoix-Est. Le préfet Bernard Maltais a rendu hommage au directeur général lors de la séance du conseil des maires du 31 janvier, soulignant le dévouement et la fidélité de M. Girard. « Dans le jeu de l’emploi actuel, cumuler 25 ans pour une organisation est à souligner », a mentionné le préfet, ajoutant que M. Girard est « porteur de la culture organisationnelle et a été de tous les travaux et changements » à la MRC. En entrevue, le préfet Maltais dit avoir découvert chez M. Girard un « travailleur acharné » , axé sur son personnel et dévoué « aux projets qui méritent d’être menés à bien ». Tous les employés de la MRC ont rejoint le conseil des maires et M. Girard afin de souligner cet anniversaire professionnel.

 

 

Pierre Girard avait 26 ans lorsqu’il a fait son entrée à la MRC de Charlevoix-Est à titre de directeur général. C’était en janvier 1987, à la suite d’un parcours universitaire en administration et en finance ainsi que « 14 saisons comme travailleur au Manoir Richelieu ». Au fil des ans et des dossiers, M. Girard a travaillé aux côtés de huit préfets différents alors que les employés sous sa charge sont passés de trois à 25.

Parmi les projets importants auxquels il a prêté main forte, il se remémore la fondation du parc des Hautes-Gorges, l’achat du mont Grand-Fonds, l’aéroport, le cégep et le casino, le projet de réintroduction du saumon dans la rivière Malbaie et le nouveau Lieu d’enfouissement technique.

S’il admet avoir à un moment flirté avec l’idée de voguer sous un autre ciel, M. Girard raconte avoir décidé de poursuivre sa route professionnelle dans Charlevoix, se disant très attaché à la région, tout comme sa famille. Quittant sa réserve habituel, le fonctionnaire confit que le milieu municipal, et plus particulièrement celui des municipalités régionales de comté « est un milieu dur et délicat. Dès le départ, nous avons été mal présenté par le gouvernement du Québec et encore aujourd’hui, ça nous suit. Nous sommes un troisième palier de gouvernement, que certains trouvent de trop. Nos compétences sont difficiles et souvent nous sommes mal perçus, même par ceux qui devraient être nos alliés. » Il trouve également que Charlevoix aurait tout avantage à unir ses forces, considérant que « deux MRC, c’est notre pire faiblesse dans Charlevoix. On ferait de bien plus grandes choses si on était un, si on ne se doublait pas et qu’on mettait nos forces en commun. Évidemment, ça reste mon opinion et les arguments des autres sont tout aussi valables que les miens. »

Après un quart de siècle à la barre de la MRC-E, le gestionnaire se dit toujours prêt à relever de nouveaux défis, disant avoir confiance que la forme de gouvernance apportée par Bernard Maltais « porte fruit bientôt », notamment au niveau du développement économique.

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