Un millier d’incidents et accidents répertoriés

7 Décembre 2011
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Au cours d’une période de six mois, on dénombre 1137 incidents ou accidents survenus au moment de la prestation de soins de santé dans les différents services du Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix. Maintenant obligatoire, le Registre national des incidents et accidents sert essentiellement à corriger les lacunes, pas à trouver un fautif.

 «L’objectif est de documenter tous les incidents et les accidents et d’implanter des mesures préventives pour que ça ne se reproduise pas. On ne se pose pas la question : est-ce que c’est bon ou pas bon? Mais plutôt, il y a un problème, faut le régler. Le but n’est pas de trouver un fautif», d’expliquer le directeur général, Guy Thibodeau.

Les chutes et la médicamentation représentent plus des trois quarts des incidents et accidents répertoriés. Les indicateurs ont permis, dans le premier cas, l’élaboration d’un programme de prévention des chutes. La mise en place d’un nouveau mode de comptage des pilules répond au second.

M. Thibodeau admet que le processus occasionne de la «paperasse», puisqu’il faut systématiquement, pour les employés, rédiger un formulaire de déclaration d’un incident ou d’un accident. L’informatisation du processus est envisagée.

Pour l’instant, la comparaison avec d’autres centres de santé n’est pas possible, mais des analyses internes entre différentes périodes et directions aident aux décisions. Précisons que cette nouvelle façon de faire est indépendante du processus de plaintes, utilisé par les clients qui se sentent lésés.

«Les employés n’aiment pas beaucoup admettre qu’ils font une erreur, mais ce sont davantage les processus que les individus qu’on souhaite corriger», termine M. Thibodeau.

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