Hôpital de La Malbaie : impasse facile à dénouer

7 Décembre 2011
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Le porte-parole de la coalition pour la survie de l’hôpital de La Malbaie, Jacques Tremblay, croit que le maintien des services de gériatrie active et de mammographie à La Malbaie ne compromet pas le plan clinique des futurs hôpitaux.

« L’ensemble du plan clinique est un bon travail et ça respecte l’esprit de ce que le ministre avait dit, mais pourquoi mettre en péril le recours à ces deux services. Il n’y a pas d’économies à faire, alors laissons les clientèles vulnérables tranquilles», dit M. Tremblay.

Le raisonnement de M. Tremblay est fort simple. Le plan clinique propose 55 % des lits à Baie-Saint-Paul pour 45 % de la population. « Je ne veux pas être chauvin, mais on doit constater plusieurs basculements vers Baie-Saint-Paul », dit-il.

Il repousse aussi l’argument du Centre de santé concernant la gériatrie active, prétextant qu’il s’agit de quelques cas. « Six lits de courte durée pour la gériatrie active, ça représente 2300 jours d’hospitalisation pour quelque 200 cas par année, on ne parle plus de quelques cas », calcule-t-il.

Mais attention, M. Tremblay jure qu’il serait « autant outré si c’était les gens âgés de Baie-Saint-Paul qu’on démobilisait vers La Malbaie. J’ai toujours été prudent, on veut maintenir ces services dans les deux centres », répète-t-il.

Le dossier de la construction, même s’il n’est pas clos, est moins préoccupant. « Le processus est en marche, en parallèle pour les deux hôpitaux. La démarche va dans le sens de nos demandes et je prête foi aux gens qui gèrent le dossier », dit-il, rappelant que la communauté est « à bâtir les services de santé pour 50 ans ».

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