Près de 70 personnes ont participé au souper dans l’obscurité au restaurant Saint-Pub samedi dernier. Cette activité, qui était une première, a permis de recueillir une somme de près de 4 500 $ pour la Fondation MIRA. Les participants ont beaucoup apprécié cette expérience qui leur a permis d’égayer leurs papilles gustatives puisqu’ils n’ont rien vu du repas trois services qui leur a été servi.
Annie Bouchard, qui a organisé ce souper en collaboration avec Éric Tremblay, directeur général du Saint-Pub, est très satisfaite de la soirée. «Nous n’avions pas fixé d’objectif vu que c’est la première fois que nous organisons cette activité. Nous pensions amasser environ 2 500 $ à 3 000 $, a souligné Mme Bouchard, à qui cette cause tient à cœur parce qu’elle est atteinte de la rétinite pigmentaire inverse. J’ai appris à bien vivre avec cette maladie même si ma vue est en deçà de 50 %. Je suis positive et je regarde ce que j’ai et ce que je peux faire. Je ne décéderai pas de cette maladie. »
Cette maladie débute par l’atteinte maculaire avant d’évoluer vers la périphérie. Le président d’honneur du souper, Patrick Vézina, propriétaire du restaurant Ô 6ième sens à Québec, où les clients sont dans une obscurité complète, doit aussi vivre avec cette maladie. Mme Bouchard s’implique aussi comme famille d’accueil pour les chiens MIRA.
Le chef cuisinier Alain Tremblay et le personnel du Saint-Pub ont fait un travail extraordinaire selon Éric Tremblay
Il importe aussi de mentionner que les employés qui ont travaillé dans le noir toute la soirée ont remis leur salaire pour la cause. Ce beau geste a incité le propriétaire et président de la Microbrasserie Charlevoix, Frédérick Tremblay, à donner un montant de 500 $ supplémentaire. «Le personnel a fait une job extraordinaire et exigeante, a mentionné Éric Tremblay. Il devait parler davantage aux clients en leur apportant leurs repas. Nous avions aussi des bénévoles qui accompagnaient les gens aux toilettes. Certains participants ont tellement aimé leur expérience qu’ils ont appelé pour savoir si nous referons l’expérience l’an prochain et nous avons l’intention de récidiver.»
