Jean-Claude Turcotte termine ses saisons de Germaine

21 novembre 2011
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Le prolifique auteur Jean-Claude Turcotte a lancé hier le dernier et quatrième tome de sa série «Au fil des saisons chez Germaine» devant une salle bien remplie au Carrefour culturel Paul- Médéric. Dans «À fleurs d’automne», M. Turcotte explique comment les gens vivaient au milieu des années 30 et comment l’entraide faisait partie de leur quotidien. 

Le maire Jean Fortin ne pouvait manquer ce lancement, lui qui a écrit la préface du premier ouvrage, lancé il y a deux ans. «J’ai accepté l’invitation avec grand plaisir. De plus en plus, on parle de l’importance du patrimoine. Le patrimoine immatériel est moins visible, mais tellement important. Grâce à la tradition orale, les savoir-faire et les savoir-être, Jean-Claude nous invite à découvrir tout un monde à travers ses personnages.»

Pour Serge Lambert des Éditions GID, Jean-Claude Turcotte a raconté une magnifique histoire regroupé en quatre volumes. «En plus d’être un conteur hors pair, vous transmettez vos connaissances et vos savoir-faire. Vous avez eu beaucoup de plaisir à être le gardien de ce passé. Vous avez encore beaucoup à raconter. Je vous encourage à poursuivre votre œuvre.»

Ce quatrième épisode dans la vie de Germaine ramène les lecteurs aux corvées de l’automne, aux moissons, à la récolte des patates, à la montée dans les chantiers ou encore à une grossesse «ber double» (jumeaux), selon la préface écrite par l’historien et ami de l’auteur, Rosaire Tremblay. 

Ce lancement fait partie des grandes journées de la vie de l’auteur. «Je tiens à remercier les gens qui sont ici et ceux qui m’ont incité à écrire. J’ai beaucoup appris depuis mon arrivée ici en 1965 avec mes chevaux, a-t-il raconté. J’ai été l’un des pionniers des maréchaux ferrants puisqu’il n’y avait personne pour réparer les sabots des chevaux dans l’arrière pays de la région. J’ai trouvé une façon de rendre la parlure des gens le plus possible grâce à l’aide d’Alain Beaulieu, qui maîtrise très bien la langue française. »

M. Turcotte a profité de cette occasion pour parler de ces prochains projets. «Je pourrais amener Ti-Paul en 1942 alors que nous étions en guerre. Je voudrais montrer aux gens comment ça se passait lorsque les hommes ne voulaient pas aller à la guerre et qu’ils allaient se cacher dans le bois. Je pourrais aussi prendre des photos et expliquer les différents artéfacts que j’ai conservé.»

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