Les anciens élèves du CÉCC partagent leur expertise
Vingt-neuf anciens élèves du Centre d’études collégiales en Charlevoix qui ont suivi une formation en Sciences de la nature, en Sciences humaines et dans le domaine de l’administration ont répondu aux questions de 150 étudiants, en plus des 15 élèves du centre éducatif Saint-Aubin. Les professions qu’ils occupent maintenant sont très diversifiées, ce qui pourrait aider les participants à effectuer des choix plus éclairés quant à leur avenir.
Mélissa Boily-Lavoie qualifie de plaisante cette deuxième édition de la journée carrière «intensive». «C’est le fun de parler avec les gens. Ce n’est pas facile de savoir ce que nous voulons faire et c’est rassurant de voir que certains ont changé d’idée avant de trouver leur voie et leur profession. Je suis en deuxième année du programme de Sciences de la nature et j’hésite entre plusieurs métiers du domaine de la santé.»
Encore une fois, le métier de policier a intéressé plusieurs étudiants de la gent masculine. Pour Brandon Guay et Michaël Bouchard, étudiants en secondaire 5, l’entretien avec le policier Jean Méthot leur a permis de se sécuriser dans leur choix. «L’activité nous permet d’aller plus loin et de mieux se préparer. Nous serons aussi davantage en mesure de répondre aux questions qui nous serons posées.»
Les anciens élèves ont aussi apprécié cet échange avec les jeunes. Pour Mathieu Bilodeau, coordonnateur pour RevitalisAction La Malbaie, c’est important d’expliquer aux étudiants qu’ils doivent penser de façon plus concrète au métier qu’ils souhaitent faire. «Parfois, un domaine peut être très intéressant, mais il peut être difficile de voir le métier que l’on pourra exercer une fois la formation complétée.»
Julie Tremblay, l’attachée politique de la députée de Charlevoix, a pour sa part été heureuse de voir comme les jeunes s’intéressent à la politique : «Ils sont conscients de leur devoir de citoyen. Certains connaissent les projets de loi qui sont sur la table et souhaitent s’impliquer au sein d’une instance politique. C’est aussi important qu’ils sachent qu’il est possible d’étudier dans Charlevoix et d’y travailler.»
