L’avenir de la Commission scolaire à l’étude

15 novembre 2011
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Comme l’ensemble des autres commissions scolaires de la région de Québec, le conseil des commissaires de la Commission scolaire de Charlevoix (CSC) a en main le plan d’action 2011-2012 de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ). Les commissaires charlevoisiens étudieront le contenu en vue « de prendre un mandat clair à savoir si la CSC regardera ces axes-là de façon volontaire ». « Les principaux enjeux pour la CSC sont de regarder la possibilité de mettre en commun certains services administratifs avec d’autres commissions scolaires en plus de regarder avec d’autres commissions scolaires la possibilité de fusionner certaines structures », résume le directeur général de la CSC Robert Labbé ajoutant que « nous (CSC) sommes interpellés et nous avons le devoir de faire l’exercice ».

La FCSQ suggère des actions au niveau provincial, régional et local quant à la situation des commissions scolaires du Québec et à leur avenir. Pour leur part, les commissaires charlevoisiens discuteront fermement de la question en décembre.

100 élèves de plus d’ici 5 ans

Dans cinq ans, la Commission scolaire de Charlevoix prévoit qu’elle pourrait compter 100 élèves de plus dans ses écoles. « Dans les cinq prochaines années, les statistiques sont favorable à notre clientèle. Il reste encore un effet de baisse de clientèle au secondaire, mais nous atteindrons un plateau et la hausse prévue au primaire nous amènerait à plus d’élèves », a expliqué la directrice du service éducatif Martine Vallée aux commissaires lors de la séance mensuelle du 8 novembre dernier. Cette année, 2874 élèves fréquentent les écoles de Charlevoix au préscolaire, primaire et secondaire.

Les cafétérias sous la loupe

Le comité de vérification de la Commission scolaire de Charlevoix passera sous la loupe les services de cafétérias de ses écoles. La diminution de clientèle et des déficits récurrents justifient l’exercice, d’autant plus que la Commission scolaire possède une politique de saines habitudes alimentaires et lutte contre l’attrait des restaurants de fast-food installés à proximité de ses écoles secondaires. « Maintenir un service de cafétéria rentable, c’est impossible et c’est pourquoi c’est nous qui assurons la gestion. La question est toutefois de se demander jusqu’à quel point on est prêt à maintenir le service », préciser le directeur général Robert Labbé. C’est au Comité de vérification que revient le mandat d’étudier la question. L’an dernier, les cafétérias charlevoisiennes ont enregistré un déficit de 26 000 $.

La téléphonie IP bonne pour le budget

La mise en place de la téléphonie IP aura permis à la Commission scolaire de Charlevoix d’économiser 50 % sur sa facture annuelle de service téléphonique. Le budget, qui atteignait 100 000 $ en 2008-2009 avec la téléphonique traditionnelle, est passé à 51 175 $ pour 2010-2011 avec le service IP, soit en deçà des prévisions. Selon la directrice du service des ressources financières Stéphanie Marcotte, le passage à cette nouvelle technologie « a été un beau projet qui a amené des économies importantes ». 

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