Changement de garde à Saveurs Charlevoix

1 novembre 2011
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Le nouveau président de Saveurs Charlevoix, Bernard Maltais, admet que l’organisme a connu un début difficile, bien plus cependant en raison des rumeurs que du potentiel. Il assure que les irritants ont été éliminés.
«Saveurs Charlevoix est un organisme à but non lucratif qui se charge de la commercialisation et du placement de produits de Charlevoix sur les marchés québécois. On achète de producteurs et de transformateurs et on vend dans les grands marchés dans des îlots ou des comptoirs», de préciser dès le départ M. Maltais. Viennent ensuite les rumeurs qu’il faut bien aborder.

D’abord, le conseil d’administration compte maintenant quatre producteurs ou transformateurs sur les sept membres, une représentativité qui avait été remise en question. Par ailleurs, les agriculteurs ont été rencontrés le 19 octobre afin de dissiper les malentendus. Dans les faits, ils sont une vingtaine de membres.

En second lieu, le Marché Métro Marquis de Repentigny a ouvert le comptoir Charlevoix depuis un mois et les produits sous ce chapeau se vendent bien, assure M. Maltais, qui attend avec impatience les premiers chiffres. Et non, Saveurs Charlevoix n’a pas déboursé un seul sou pour installer ce premier îlot. Voilà pour une autre rumeur.

Continuons sur la vague. L’achat de la marque Saveurs Charlevoix de Veau Charlevoix est loin d’avoir coûté 400 000 $ ou encore 318 000 $ comme on nous l’a rapporté. Pas question toutefois de dévoiler le montant exact qui dépend par ailleurs de la performance de Saveurs Charlevoix. «On est très loin des chiffres farfelus», assure-t-il.

Mais plus encore. Le consultant Michel Côté n’a jamais été payé par Saveurs Charlevoix et M. Maltais est le premier à reconnaître que sa présidence n’était pas conciliable avec son rôle, surtout qu’il est aussi consultant pour le Veau Charlevoix.

Saveurs Charlevoix conserve 18 % du prix de la vente d’un produit, une marge qui couvre transport, promotion et administration. «L’adhésion est à la carte. Si un producteur a déjà son transporteur, on ne le charge pas. Pour être sur le marché de Montréal, c’est entre 25 % et 40 %. L’objectif, c’est que ça coûte le moins cher possible pour l’agriculteur, pas le contraire», de répondre M. Maltais.

Enfin, Saveurs Charlevoix a coûté aux environs de 50 000 $ actuellement au CLD de la MRC de Charlevoix-Est, de l’argent provenant essentiellement du Fonds de diversification. Le président a terminé en souhaitant que l’enjeu de la certification des produits, pilotée par le CLD de la MRC de Charlevoix, se réalise. Il souligne que les deux CLD ont signé un énoncé de principe disant que les deux CLD souscrivent à la mission de Saveurs Charlevoix, une entente qui survient après quelques frictions sur la question.

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