Le Domaine récolte 200 000 $

2 octobre 2011
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Le Domaine Forget a récolté 200 000 $ dans le cadre de son déjeuner bénéfice annuel, soit l’un des meilleurs résultats en 26 ans. Un événement présidé par Monique F. Leroux du mouvement Desjardins et qui aura permis de faire un clin d’œil à la relève.

L’édition 2011 du déjeuner bénéfice du Domaine Forget a rassemblé près de 500 personnes au Manoir Richelieu dimanche le 2 octobre. Sous la présidence d’honneur de la présidente et chef de la direction du mouvement Desjardins Monique F. Leroux, l’événement a compté sur  l’engagement du réseau Desjardins ainsi que sur le noyau des fidèles de la cause. Un encan silencieux était au programme. Au final, un coup de pouce de 15 000 $ de Jacqueline et Paul Desmarais a permis d’atteindre l’objectif. « Dans le contexte actuel, que souhaiter de plus? Ce résultat s’inscrit dans celui de nos meilleures éditions », de constater la directrice générale de l’organisme Ginette Gauthier.

Jeunesse et formation

La président d’honneur Monique F. Leroux a souligné retrouver au Domaine Forget des valeurs qui lui sont chers et prônées par le mouvement Desjardins. « Nous sommes là pour permettre à l’organisme de poursuivre sa mission et aussi appuyer la relève », a déclaré Mme Leroux, rappelant que quelques 14000 jeunes sont passés par l’Académie du Domaine Forget depuis 30 ans. Ayant elle-même fait le Conservatoire en piano, Mme Leroux s’est dit sensible à la mission de l’institution, soulignant  également le travail des jeunes musiciens et leur discipline. Et que ce soit dans les arts ou ailleurs, elle soutient que « l’important (pour les jeunes) est de s’engager et de se dépasser ». La Fondation Desjardins a d’ailleurs profité de l’événement pour mettre en valeur deux jeunes boursiers, soit le tubiste Kevin Bélanger et la violoniste Maïthéna Girault qui poursuivront un stage à Saint-Irénée l’été prochain.

Le déjeuner bénéfice est l’unique activité de financement du Domaine Forget qui se dédie depuis 30 ans à l’enseignement et à la diffusion de la musique et de la danse. L’événement est indispensable à l’organisme qui gère un budget annuel de 3 millions $, « dont seulement 28 % provient des gouvernements », et emplois 6o personnes. « Tous les fonds recueillis vont aux opérations », de préciser le président du conseil d’administration Louis Bhérer.

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