Pauline Marois visite les Serres Lacoste

26 septembre 2011
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La députée de Charlevoix et chef de l’opposition officielle a pu constater vendredi dernier l’évolution des travaux aux Serres Lacoste, qui devraient être terminés en novembre. Ce chantier, qui est évalué à quatre millions, permettra de remplacer le système de chauffage en huiles usées par un système à la biomasse forestière.

 

Mme Marois était très impressionnée et fière de constater le travail des employés des Serres Lacoste. «Cette entreprise a été bâtie grâce à des gens qui travaillent avec cœur et passion. J’aime beaucoup jardiner alors c’était un plaisir pour moi de voir les variétés de tomates en plus  de constater l’ampleur des travaux. Les Serres Lacoste nourrissent le Québec en plus d’exporter leur marchandise ailleurs. Je vais continuer d’ajouter ce genre de rencontres fortuites dans mon agenda afin de rentabiliser ma présence dans  la région.»

 

Mme Marois est accompagnée du nouveau propriétaire Éric Fréchette et des fondateurs Lucie Beauchanp et de Daniel Lacoste.

 

Le nouveau propriétaire Éric Fréchette, qui a aussi les Fruits et légumes Éric Fréchette, a expliqué le fonctionnement du nouveau système à Mme Marois et aux médias présents. «La nouvelle installation nous permettra d’économiser deux millions de litres de mazout par année et ainsi réduire de 80 % les coûts de chauffage, a-t-il fait savoir en compagnie de Daniel Lacoste et Lucie Beauchamp, qui travaillent toujours pour l’entreprise qu’ils ont fondé en 1976. Nous avons bénéficié d’une subvention de l’Agence d’efficacité énergétique du Québec. Les copeaux, qui seront fournis par AbitibiBowater, brûleront dans la bouilloire et vont réchauffer l’eau qui passera dans les tuyaux et chauffera les serres. Cette opération permettra de passer de 10 000 tonnes d’émissions de GES (gaz à effet de serre) à 0.»

 

Voici l’immense dôme où seront entreposés les copeaux de bois.

 

Un total de 45 employés travaillent aux Serres Lacoste et ce nombre grimpera à 60 avec l’agrandissement, qui permettra de passer de deux à trois hectares pour une augmentation de production de 30 %. «La majorité des employés que nous avons sont des Québécois, mais nous avons aussi des Guatémaltèques et des Français, a expliqué Mme Beauchamp. Nous faisons ainsi de l’aide internationale.» Le salaire et les conditions offertes par d’autres entreprises font partie des éléments qui ont amené M. Lacoste et Mme Beauchamp à se tourner vers les travailleurs étrangers.

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