Ultimatum pour l’enfouissement des fils

Par Emelie Bernier 10 août 2011
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C’est ce lundi 15 août que devrait être scellé le sort des fils de la rue Saint-Jean-Baptiste de Baie-Saint-Paul. Les membres du comité investi de la mission de convaincre les 4 conseillers récalcitrants s’assoiront une dernière fois à la même table que le conseil afin de valoir leur point. Leur objectif : les convaincre que le milieu et les gens d’affaires paieront de façon volontaire les frais encourus par l’embellissement, puisque les frais liés strictement à l’enfouissement sont assumés par Hydro-Québec.

 

Forts de près d’un demi-million de promesses de dons recueillis durant leur cabale des dernières semaines, les membres du comité Embellissement Baie-Saint-Paul étaient présents à la réunion du conseil de ville mardi soir. L’échange de correspondance entre le noyau dur des conseillers qui s’opposent au projet et le comité a donné lieu à quelques échanges émotifs, Thérèse Lamy ayant été choqué par le ton employé dans la lettre du comité répondant aux demandes des conseillers.

 

Jacynthe B. Simard, d’Embellissement Baie-Saint-Paul, a par la suite admis avoir elle aussi été secouée par la lettre et surtout par les demandes exprimées par les conseillers, dépassant largement, selon elle, la mission d’un comité de citoyens bénévoles. «Ils nous ont soumis à juste titre leurs questionnements. On a considéré que certains éléments n’étaient pas du ressort d’un comité de bénévoles. Ce qu’on dit, c’est que l’embellissement n’ira pas sur les épaules des citoyens », comment Mme Simard. D’Ici lundi, les 16 membres du comité travailleront d’arrache pied afin de recueillir un maximum de promesses de dons. «Si on ajoute un 20% de cautionnement, il faudra se rendre à 740 000 $. Jusqu’à présent, les gens sont très généreux », explique celle qui se réjouit cependant de l’ouverture manifestée par les 4 conseillers qui n’ont pas officiellement fermé la porte à la négociation.

 

« Il faut que ce soit un dossier de collaboration. C’est normal que lorsqu’on s’est affiché dans une position, on attende des garanties. Les délais avec Hydro Québec sont serrés, mais on garde confiance », conclut-elle.

 

Le maire dit ‘vivre d’espérance’ sans cependant s’avancer sur l’issue de la rencontre de lundi. « Il y a une ouverture, c’est positif. Je savais qu’il y avait désir des gens d’affaires, mais je constate à quel point il y a des gens qui y croient.Je ne peux que saluer l’ouverture des membres du conseil et du comité. »

 

Aucun des conseillers du camp du non n’a semblé prêt à accorder d’emblée sa voix au projet, mais la réunion de lundi devrait mettre un point final à ce débat qui dure depuis maintenant 1 an.

 

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