Relance du projet de l’institut Hubert-Reeves … aux Éboulements

5 juillet 2011
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Le projet d’un institut dédié à la recherche scientifique verrait bel et bien le jour dans Charlevoix. Et même si l’emplacement du musée maritime, à Saint-Joseph-de-la-Rive est abandonné, c’est toujours aux Éboulements qu’il serait érigé.

Le conseil municipal a confirmé les informations du journal en adoptant un premier projet de règlement qui ajoute un usage culturel à un vaste terrain sis en bordure de la route 362, près du Domaine de la Seigneurie.

«On ne se le cachera pas. Si le tout se concrétise, on sera très heureux de les accueillir parce qu’après tout, c’est ici que le projet a pris naissance», a dit le maire, admettant être en mode accéléré pour satisfaire les promoteurs du projet qui se chiffre, selon nos informations, à 13 millions $.

Ce serait les promoteurs du Domaine de la Seigneurie qui auraient offert le terrain. Toujours selon nos informations, d’importants propriétaires fonciers de Baie-Saint-Paul et de Saint-Irénée avaient courtisé le groupe chargé de construire l’institut Hubert-Reeves.

«Nous allons aller plus loin dans les explications le 20 juillet lors de l’adoption du 2e projet de règlement, qui comporte une consultation publique», a aussi dit le maire.

L’institut Hubert-Reeves est actuellement en période de financement avec des équipes de collecteurs dans Charlevoix, à Québec et à Montréal. La recherche, la vulgarisation scientifique et la valorisation du patrimoine naturel font partie de sa mission.

«Le projet n’a jamais cessé d’avancer. L’obligation de relocalisation a engendré un retard, mais l’idée d’aller à l’extérieur de l’astroblème a rapidement été évacuée», nous a dit la porte-parole et administratrice de l’institut, Louisiane Gauthier.

Elle admet ne pas avoir voulu rendre publique cette nouvelle, de peur de mordre la poussière une seconde fois, mais admet que les choses se présentent plutôt bien. Elle a confirmé que le projet était maintenant présenté comme «la vitrine sud du plan Nord» auprès des officines du gouvernement. Pour elle, la consultation publique du 20 juillet est la prochaine étape, déterminante il va de soi, pour la suite des choses.

Le projet comprend notamment la construction du musée de la Terre, qui fera une large place à l’astroblème de Charlevoix, caractéristique géologique de la région. Initialement, son ouverture était annoncée pour juin 2013, mais le projet accuse un certain retard pour le moment.

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