Les Serres Lacoste vendues à des intérêts québécois

5 juillet 2011
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Les Serres Lacoste sont maintenant la propriété de Fruits et Légumes Éric Fréchette, une compagnie de distribution et d’exportation québécoise, basée à Lévis. La transaction ne change rien aux opérations,  elle pave même la voie à un important projet de biomasse de 5 millions $.

Le nouveau propriétaire a été présenté à la quarantaine d’employés, heureux de voir qu’il s’agissait d’une entreprise qui fait déjà affaire avec les Serres Lacoste depuis 10 ans. Les fondateurs de l’entreprise, Daniel Lacoste et Line Beauchamp, demeurent en poste.

«Mon objectif est d’amener l’entreprise à un niveau supérieur.  Je crois au potentiel humain et à leur expertise. Ça fait partie de l’actif de l’entreprise et je n’ai pas l’intention d’y changer quelque chose. Je considère que nous avons ici la meilleure tomate du monde», de dire M. Fréchette.

Ce dernier est aussi propriétaire de deux entreprises américaines au New-Hampshire et au Vermont, sous la marque Taste of the north. 50 % des tomates de chez Lacoste sont déjà dirigées sur le marché américain, via cette filiale.

Pour les amateurs de fleurs, les Serres Lacoste continueront d’exploiter ce créneau. Actuellement, ce sont 57 000 plants de tomates qui sont cultivés aux serres situées aux Éboulements.

Le nouveau propriétaire a confirmé la mise en marche d’un système de chaufferie à la biomasse, fonctionnant avec des écorces. «Nous avons signé un contrat d’approvisionnement avec Abitibi-Bowater pour 15 000 tonnes d’écorces par année. Ce sera opérationnel le 1er octobre», confirme M. Fréchette, poursuivant à toutes fins  utiles le travail amorcé en 2009 par Daniel Lacoste.

«Il faut arrêter d’être dépendant des huiles usées, c’est le seul moyen d’assurer la pérennité de l’entreprise», a poursuivi M. Fréchette, qui n’a toutefois pas voulu se prononcer  sur un éventuel agrandissement.

Notons que le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Les employés ont appris la nouvelle mardi matin. «C’est plaisant que ça reste ici au Québec», de commenter un employé, faisant du pacte un heureux événement.

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