Tourisme : La notoriété comme argument de vente

30 juin 2011
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Tourisme Charlevoix joue la carte de la notoriété pour convaincre Québécois, Canadiens et étrangers de visiter la région cet été, une saison qui se mettra en branle plutôt tard que tôt, après en fait les grands festivals urbains qui ont pour effet de garder les gens en ville.

Comme il fallait s’y attendre, l’horrible température du mois de mai a pour conséquence un début de saison lent sur le plan touristique. «Le début de saison a été difficile, avec la température qu’on a connue, on a subi une légère baisse en mai, mais on reste confiant. Pour nous, la vraie saison, c’est quasiment août-septembre», dit le président de Tourisme Charlevoix, Éric Desgagnés.

Ce dernier admet qu’il aurait aimé compter sur l’arrivée du train touristique pour donner une erre d’aller à la saison 2011, mais on sait maintenant que celui-ci n’arrivera sur rail qu’en septembre.

Les paysages, la Route des saveurs, les parcs nationaux, les croisières aux baleines et le consortium Manoir Richelieu/Casino de Charlevoix sont mis en avant-scène. «Nous avons peu de nouveautés. On vend ce que nous avons, nos forces, nos valeurs sûres», analyse-t-il.

Sur les 323 000 nuitées de l’année 2010, les mois de juillet, août et septembre en représentent plus de 45 %. Juste pour le mois d’août, ce sont plus de 150 000 personnes qui visiteront Charlevoix.

Parmi les irritants, M. Desgagnés craint davantage le dollar au pair avec la devise américaine que le prix de l’essence. «Au Québec, la tarte, c’est la même pour tout le monde. C’est difficile d’aller chercher des parts de marché», dit-il, suggérant que plusieurs Québécois et Ontariens mettront le cap sur la côte Est américaine en raison de la valeur du dollar canadien.

Chaque année, Charlevoix attire plus de 800 000 visiteurs, lesquels laissent dans la région plus de 160 millions $. On estime que 4215 emplois sont directement liés à cette industrie, soit le quart des emplois dans la région. Près de 600 entreprises comptent le tourisme comme première source de revenus.

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