Grogne orange à La Malbaie

22 juin 2011
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Les employés de la ville de La Malbaie, section locale 4813 du Syndicat canadien de la Fonction publique (FTQ), ont entrepris des moyens de pression ce midi. Une quarantaine des 120 travailleurs, vêtus d’un chandail orange, ont demandé à négocier.

Les demandes syndicales ont été déposées en mars. Les quatre dates de négociations du printemps n’ont pas eu lieu puisque l’employeur a préféré reporter les négos à l’automne. Les vacances des intervenants au dossier sont aussi évoquées. «Pour nous, c’est un manque de respect. L’employeur aurait pu commencer à négocier si elle avait voulu. On pense qu’il a pris le mauvais chemin et on est fâché de la situation», a dit Michel Belley, président du syndicat local.

Les travailleurs de La Malbaie sont sans contrat de travail depuis le 1er janvier 2011. L’employeur a commencé à s’occuper de l’équité salariale.
«L’idée générale des mercredis en orange, c’est de déplorer l’utilisation de services externes d’une forme à grands frais pour négocier et le manque de disponibilité de l’employeur», de continuer Kathia Lepage, agent syndicale.

Tous les mercredis, les employés porteront le chandail orange. Les moyens de pression prendront différentes formes. Ce midi, ils se sont contentés d’occuper le stationnement de l’hôtel de ville en y prenant le lunch. «La population ne sera jamais prise en otage», d’ajouter M. Belley.

Quant aux enjeux de la nouvelle convention collective, M. Belley ne tient pas à négocier sur la place publique, du moins, pas avant d’avoir l’appréciation des demandes par l’employeur.

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